Nombreuses sont les femmes qui se retrouvent, le 8 mars, au niveau de différents espaces pour échanger sur le respect de leurs droits. Mais malgré la célébration de cette journée internationale des droits des femmes, le quotidien de certaines femmes ne change pas.
C’est le cas de Fadima, une mère de famille à Bamako. Bien que consciente de l’existence d’une journée dédiée aux femmes, la ménagère ne chamboule pas son programme. Elle affirme que chaque jour est une opportunité de fête mais aussi de travail.
Fadima se réveille pratiquement chaque jour aux environs de 06h ou 07h. Ce mardi 08 mars n’échappe pas à la règle. Il est presque 07h, quand elle quitte son lit pour préparer le petit déjeuner pour sa famille. Elle doit faire vite, car les enfants doivent être à l’heure à l’école. Deux heures plus tard, direction le marché. Sur place, elle achète notamment des oignons.
De retour à la maison, elle s’active dans la cuisine pour préparer le déjeuner, avec son poste radio à côté. Au menu, du riz avec la sauce oignons. Assise à la cuisine, Fadima invite les autorités à trouver des solutions pour baisser le coût de la vie. Pour elle, c’est la meilleure manière d’aider les femmes.
Convaincue que “la femme doit être protéger et célébrée tous les jours”, Fadima pense que le 08 mars ne se résume pas aux pagnes et à la fête.
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