Plusieurs écoles dans le centre et le sud du pays ont été touchées par les inondations, selon des responsables d’établissements scolaires. Pourtant d’autres grandes pluies sont annoncées par les services météorologiques au cours de cette saison. Les responsables de ces écoles déplorent le fait qu’aucune disposition n’ait été prise, malgré les inondations survenues dans ces écoles l’année dernière.
A Ségou certains établissements sont devenus à la limite impraticables dès les premières pluies que la ville a enregistrées. C’est le cas du groupe scolaire de Darsalam où la cour est inondée. Une situation qui rend difficile, voire impossible, le travail, déclare la directrice du groupe scolaire Doumbia Alima Traoré.« L’accès est très difficile parce qu’il y a la boue, il y a de l’eau partout » déplore-t-elle. Mme Doumbia affirme que « les enfants ne peuvent pas du tout travailler ». « Quand le temps menace, on libère les enfants », ajoute-t-elle.
Même situation à Kayes ou plusieurs écoles sont hors usage. Les responsables de la direction de l’académie d’enseignement affirment toutefois que les autorités ont promis que des dispositions sont en cours, pour pallier le problème, depuis un moment. Ils ne cachent cependant pas leur inquiétude. Ces responsables craignent que les bouleversements générés par les inondations ne provoquent un retard, par rapport à l’exécution du reste du programme.
« Si nous prenons la commune de Kéniéba, il y a Sanibougou qui est concerné, les tôles sont carrément parties » a déploré Seydou Nourou Maïga, directeur de l’académie d’enseignement de Kayes. « Ensuite, si nous prenons la commune de Sitakry, il y a Moreya qui est également carrément inondé » a-t-il poursuivi. « À Kayes ville, des cas de dégradations ont été constatés à l’école de Yamadou et avec les pluies, ça risquerait de tomber, de s’effondrer », regrette Seydou Nourou Maiga.
Rappelons que l’année scolaire se poursuivra jusqu’au mois d’Août de cette année. Une manière pour les autorités de combler le retard accusé.