Le vice président de la transition prend les choses en main, après la démission du Président et du Premier ministre. Le colonel Assimi Goïta a rencontré ce jeudi 27 mai les secrétaires généraux des différents ministères. Ils les a instruit de conduire les affaires courantes en attendant la mise en place d’un gouvernement. Le vice président doit également rencontrer ce vendredi d’autres personnalités à Koulouba.
Aux secrétaires généraux, le vice président de la transition a demandé d’assurer la continuité du service public. Il s’agit pour le vice président de faire en sorte que l’administration continue de fonctionner, malgré l’absence de gouvernement. Depuis l’a démission du Président de la Transition et de son Premier ministre, le chef de l’ex junte multiplie les rencontres,
Selon la vice présidence des rencontres d’informations sont prévues ce vendredi après midi entre le colonel Assimi Goïta la classe politique, le réseau des communicateurs traditionnels, et la société civile. Le Mali connaît une crise politique depuis l’arrestation suivie de la démission du président de la Transition et de son Premier ministre. Le médiateur de la CEDEAO et sa délégation dépêchée ce mardi n’ont pas pu trouver un compromis entre les militaires et les autorités déchues de la Transition.
Il faut rappeler que le vice président a arrêté puis destitué Bah N’Daw et Moctar Ouane lundi dernier. Le chef de l’ex junte accuse les deux hommes d’avoir été incapable de résoudre la crise socio-politique Mais aussi de ne pas le concerter dans la prise de certaines décisions.
« Avec ce coup d’État, tous les organes qui avaient été mis en place avant le 24 mai 2021, n’auront plus de raisons d’exister », c’est ce que pense en tout cas Dr. Mamadi Sissoko, constitutionnaliste. Il estime que pour rester dans le délai imparti par la CEDEAO, la junte doit rapidement mettre en place un grand organe législatif qui rassemblera toute la classe politique, les forces vives de la nation et la diaspora. Aussi ajoutent-ils il faudra mettre en place un gouvernement de consensus.
Dr Mamadi Sissoko, constitutionnaliste