Au lendemain de leurs arrestations, le vice-président de la transition décide de mettre le Président de la Transition et le Premier ministre « hors de leurs prérogatives ». Dans un communiqué lu sur les antennes de la télévision nationale, le chef de l’ex junte accuse les deux personnalités d’avoir violé la charte de la transition.
Le vice Président reproche au Premier ministre son incapacité à résoudre la crise socio-politique qui dure depuis plusieurs mois. Aussi, il accuse le Président de la transition d’accepter la démission du gouvernement et de reconduire aussitôt et de façon unilatérale le Premier ministre. En lui donnant mandat de former un nouveau gouvernement, ajoute le vice-président. Une situation qui a été, selon le vice-président, une consternation générale marquée par la persdisatnce des grèves de l’Union nationale des travailleurs du Mali UNTM. Toujours dans son communiqué, le patron de l’ex junte dénonce la formation du gouvernement par le Premier ministre en accord avec le Pésident sans concerter le vice Président, pourtant, chargé des questions de défense et sécurité. « Une violation de la charte de la transition » a-t-il dit.
Selon lui, le Président et le Premier ministre sont restés persistants dans leur posture malgré les interpellations et négociations diverses qu’il a engagées auprès des chefs d’etat de la sous-région et de certaines chancelleries présentes au Mali. Le vice-président appelle toutefois les Maliens à vaquer librement à leurs occupations Aussi, il assure que le processus de transition suit son cours normal et que les élections prévues se tiendront courant 2022. Pour le moment aucune réaction ni sur le plan national ni à l’international. Et toujours pas de nouvelle du Président et de son Premier ministre qui auraient passé la nuit aux mains des militaires à Kati.
Une manifestation spontanée a été organisée ce mardi matin 25 mai sur la place de l’indépendance. Au nombre de quelques dizaines, les manifestants ont dénoncé ce nouveau coup de force.
Adam Dicko, manifestante :