L’Union nationale des travailleurs du Mali. UNTM a entamé ce lundi 24 mai, une nouvelle grève de 5 jours dans l’ensemble du pays. Cet arrêt de travail intervient après un nouvel échec des négociations avec le gouvernement sous la médiation du conseil national du patronat du Mali. Après le premier mouvement qui a paralysé le pays, la semaine dernière, ce deuxième mot d’ordre inquiète les populations, notamment les salariés.
Reportage
Qu’ils soient du privé ou du public, cette nouvelle grève de la principale centrale syndicale du pays, inquiète les salariés. Ceux-ci se demandent comment passer cette fin de mois. Même si certains ont essayé d’anticiper, d’autres se disent préoccupés et appellent les deux parties à vite trouver un compromis.
« La caisse du service ne peut pas tout assurer. Je dois passer par la banque pour payer mes employés, et là je ne sais plus quoi faire », se lamente ce chef de service, que nous avons rencontré ville.
La synergie des syndicats des enseignants signataires du 15 octobre 2016, n’est pas affiliée à l’UNTM et n’observe donc pas la grève. Selon les responsables de ce collectif de syndicats, il n’y aura pas de suspension de cours. Selon Ousmane Almoudou, porte-parole de la synergie, les militants ont été sensibilisés pour tenir même en cas de non payement de salaire. Il précise par ailleurs, que « des consignes ont été données pour que les enseignants continuent de travailler, même si les salaires ne sont pas faits ».