Les écoles de Sékhodounga dans la commune rurale de Mahina, sont fermées depuis la semaine dernière. Cette fermeture fait suite à une série d’incendies contre les résidences des enseignants dans la localité. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie pour connaître l’origine de ces incendies. Mais en attendant la peur s’est installée dans la cité des enseignants.
En l’espace de 3 mois, 2 maisons des enseignants ont été brûlées dans le village de Sékhodouga, commune de Mahina. A ce jour, ni les circonstances, ni l’origine de ces incendies ne sont connues.
Selon Adama Bandjougou Sissoko, maire de la commune de Mahina « des gendarmes sont partis constatés les faits et les investigations continuent encore ».
Du côté des enseignants aussi, on s’interroge sur les causes de ces incendies répétitifs qui se déclarent toujours à partir du toît des maisons. Selon Abdoulaye Kanouté, directeur du second cycle de la localité, les enseignants et les villageois vivent en bonne intelligence. « On se demande ce qui a amené cette situation. Quand on nous voit dans le village, c’est pour uniquement faire des achats à la boutique », a-t-il poursuivi.
Face à la situation, les autorités communales ont décidé de fermer les écoles de Sékhodounga et demander aux enseignants de rejoindre Mahina. Selon le maire Adama Bandiougou Sissoko, « cette mesure vise à mieux sécuriser ces enseignants qui sont tous des étrangers et ont déjà pris peur »
Une enquête est ouverte par la gendarmerie pour faire la lumière sur ces incendies. En attendant des tractations sont en cours pour une reprise des cours