Aucun agent de santé n’a été admis à l’hôpital du Mali après avoir été vacciné contre la Covid-19, comme le prétend une rumeur sur la plateforme de messagerie whatsapp.
Un message whatsapp largement partagé ce week-end rapporte que quatre infirmières ont été admises à l’Hôpita du Mali pour des effets indésirables graves postvaccinaux. Un numéro de téléphone qui serait celui d’un certain professeur Diallo d’une certaine association AMAMAS accompagne le texto.
Mais après vérification auprès des responsables de l’hôpital du Mali, on affirme qu’aucun agent de santé n’a été admis dans cet hôpital à cause des effets secondaires graves de la vaccination contre le coronavirus. Selon Dr. Boubacar Sidiki Ibrahim Dramé, point focal covid à l’hôpital du Mali, aucun agent de santé n’a été pour le moment hospitalisé dans aucun hôpital pour des effets secondaires. Aussi il affirme qu’il n’a pas connaissance de l’existence d’une association du nom de AMAMAS. Le numéro de téléphone accompagnant le message est sur répondeur. Difficile de savoir donc à qui il appartient.
Le démenti du ministère de la santé
Dans un communiqué sur sa page facebook, le ministère de la santé et du développement social dément formellement ces informations.
Le ministère de la santé et du développement social dément formellement ces informations circulant sur les réseaux qui font état de l’admission de quatre (4) infirmières à l’Hôpital du Mali suite à des supposés effets indésirables du vaccin contre la COVID-19.
Le ministre de la Santé et du Développement social rassure la population que depuis le lancement, le 31 mars dernier, de la vaccination contre le covid-19, les services de santé n’ont enregistré que deux cas mineurs de réactions adverses au vaccin, pris en charge, sur un cumul de 19 706 personnes vaccinées. Le ministre de la Santé et du Développement social invite le public cible à adhérer à la vaccination qui est un moyen de prévention sûr et efficace contre la maladie à coronavirus.
L’infox autour de la vaccination
La campagne de vaccination lancée au Mali le 31 mars dernier fait l’objet de beaucoup d’intoxication. Le pays a reçu ses premières doses de vaccin astrazénéca le 5 mars 2021. Mais il a été obligé de surseoir dans un premier temps à l’utilisation de sérum à cause des nombreuses polémiques sur les effets secondaires de ce vaccin britannique. Mais après l’assurance de l’Organisation mondiale de la santé et du comité scientifique du Mali, indiquant que les risques d’effets secondaires graves de ce vaccin sont très minimes, les autorités ont commencé la vaccination. Mais les spéculations continuent toujours au sein de l’opinion et des fakenews pullulent les réseaux sociaux à propos de ces doses britanniques. Mais à côté de cela des observateurs notent un déficit de communication autour de cette campagne de vaccination. Alors que le pays fait face depuis quelques jours à une troisième vague de contamination aavec plus de sept cent cas en deux jours