A une semaine du début du ramadan, les prix de certains produits de première nécessité sont toujours en hausse. À Bamako, les habitants crient leur ras le bol. La direction régionale de la consommation et de la concurrence du district de Bamako, elle, indique que des dispositions sont prises afin de baisser les prix de ces denrées.
Dans les marchés de la capitale, les produits de première nécessité sont toujours en hausse, affirment des consommateurs. Parmi les produits concernés, figurent l’huile et le lait en poudre. « Le mois de Ramadan est un mois sacré. Les prix des aliments doivent baisser », indiquent des consommateurs qui déplorent cette situation. D’autres précisent que « le prix de l’oignon est passé de 200 à 250 francs CFA, le sucre est vendu à 500 F CFA. Pour le lait, le kilo coûte 2500F CFA ». Les consommateurs reconnaissent toutefois, « une baisse du prix du pain ».
Quant à la direction régionale du commerce, de la consommation et de la concurrence du district de Bamako, elle indique être à pied d’œuvre pour stabiliser les prix avant le Ramadan. « Récemment sous l’égide du ministre, un accord avait été trouvé sur le prix du pain », souligne Zédéon Dembélé, Directeur régional de la consommation et de la concurrence du district de Bamako. Selon lui, l’augmentation du prix des produits alimentaires s’explique par le fait que « le mois de ramadan, est une période de grande consommation ». A cela s’ajoute, précise-t-il, « la fixation des prix par le libre jeu de la concurrence ». Toutefois, le Directeur régional de la consommation et de la concurrence du district de Bamako rassure que « le dispositif de suivi pour stabiliser les prix a été rassure ».
La présidente du front contre la vie chère, Mariam Koné, déclare que son équipe ne compte pas baisser les bras. Mme Kone se dit optimiste quant au retour des prix de ces denrées à la normale d’ici le début du ramadan.