Les transporteurs observent depuis ce mardi matin 22 mars 2021 une grève de 72 heures sur l’ensemble du territoire national. Ce mouvement vise à protester contre le nouveau mode de paiement des frais de péage. Les discussions entre le gouvernement et les grévistes n’ont pas permis de trouver un compromis.
Cette grève concerne tous les transports urbains interurbains et internationaux et sur l’ensemble du territoire national. « Tous les secteurs de transports : les SOTRAMA, les taxis, les cars, les gros-porteurs, les camions benne, sont consernés. La grève sera observé les 23, 24 et 25 mars. La négociation n’a pas été tellement ouverte», déclare Chaka Duakité, vice président du syndicat des transports urbains, interurbains et internationaux du Mali. Le syndicaliste regrette que le gouvernement ne prend pas leurs révendications au sérieux. Il menace donc de déposer un autre préavis après cet arrêt de travail.
La cessation de travail des transporteurs inquiète la population.« C’est une grande souffrance pour nous, parce qu’il est impossible pour nous d’accéder au marché sans transports en commun », déplore cette dame. Avant d’ajouter « nous demandons aux autorités de prendre toutes les mesures pour trouver une solution au problème».
Aussi bien que les clients, des conducteurs aussi regttrent que cette grève n’ait pas pu être évitée. « Il y a des inconvenients sur nous, car le temps que nous passons sans rien faire, cela est une perte pour nous. Mais nous n’avons pas le choix, », se désole ce conducteur de taxi. Una autre collègue chauffaure renchérit « la grève est une souffrance, pour tous les Maliens, précisément pour nous les chauffeurs. Parce que nous vivons de de ce travail».
En attendant les discussions n’ont pas repris entre le gouvernement et les syndicats depuis la rencontre de ce lundi 22 mars.