Axe Lelehoye-Tessit : plus de trente soldats maliens tués dans une embuscade terroriste

Axe Lelehoye-Tessit : plus de trente soldats maliens tués dans une embuscade terroriste

Le bilan de l’embuscade terroriste tendue contre les forces armées maliennes sur l’axe Lelehoye-Tessit, cercle d’Ansongo lundi 15 mars, s’est alourdi. Il est passé de onze à trente-trois morts, selon un nouveau communiqué de l’état-major des armées du Mali. A des kilomètres de là et presqu’au même moment, dans la région de Tillabéry au Niger, des hommes armés ont fait un carnage. 58 civils ont été tués, selon des sources officielles.

Selon le chef d’État-major général des armées du Mali, cette attaque contre les forces armées maliennes a été menée par une centaine de terroristes à bord de pick-up et sur des motos, à 60 km d’Ansongo dans la région de Gao. Bilan de l’attaque : 33 militaires tués, 14 blessés et 03 véhicules détruits. Le chef d’Etat-major général des armées précise que 20 terroristes ont également été neutralisés.
À la frontière Mali-Niger dans la région de Tillabery, 58 personnes ont été tuées, ce mardi 16 mars 2021. Les victimes revenaient du marché hebdomadaire de Banibangou quand elles ont été prises à partie. Les assaillants ont également incendié deux (02) véhicules, emporté deux (02) autres, et brûlé plusieurs greniers.
Ce mardi toujours, dans la région de Gao, deux bandits armés ont ouvert le feu sur le poste de sécurité de Wabaria. L’un a été arrêté par l’armée et l’autre a réussi à s’enfuir. Deux civils ont été blessés suite à cette attaque.
Le même jour, un véhicule de l’ONG IRC a été enlevé par des hommes armés à Bentia, dans le cercle d’Ansongo. Au même moment, dans la soirée, à Menaka, un enseignant a été blessé par des individus armés. Il a été admis au centre de sante de référence du cercle. Selon les responsables sanitaires, son pronostic vital n’est pas engagé.
Pour certains experts, cette attaque contre l’armée malienne « prouve à suffisance que la situation sécuritaire se détériore dans le nord du pays ». Selon eux, cette violence est une riposte des djihadistes aux opérations récemment menées par les forces armées maliennes dans la zone des trois frontières. Toutefois, ces analystes estiment que cette attaque pourrait avoir un lien avec les récentes menaces sur d’éventuelles attaques terroristes.
Dr Aly Tounkara, sociologue et directeur du centre d’études sécuritaires et stratégiques au Sahel :

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Pendant ce temps, un accord de cessez-le-feu a été conclu ce dimanche à Farabougou dans le cercle de Niono entre les groupes armés jihadistes et les chasseurs traditionnels « donsos » sous l’égide du Haut Conseil Islamique du Mali. Pour le maire de la commune de Dogofry, cet accord bien que temporaire pourrait apporter une bouffée d’oxygène aux habitants du village de Farabougou qui vivent sous le blocus des jihadistes depuis presque six mois.
Zoumana Coulibaly, premier adjoint au maire de la commune de Dogofry :

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