La deuxième réunion du comité de coordination technique du projet d’appui au cadre politique de gestion de la crise au centre du pays a eu lieu ce vendredi 12 mars à Bamako. Ce projet a pour mission de renforcer l’action gouvernementale dans la résolution de la crise, la consolidation de la paix et la restauration de l’autorité de l’état au centre du pays. Pour une période de 24 mois, le coût de ce projet s’élève à plus de 800 millions de FCFA.
Cette initiative conjointe du PNUD et de la MINUSMA lancée en 2020 vise à consolider les acquis de la paix et la sécurité au centre du pays. Selon le représentant résident du PNUD, Alfrédo Teixiéra, il s’agit d’accompagner le peuple malien dans la recherche de la paix .« Ce projet vise à contribuer aux réponses spécifiques pour soutenir le Mali en cette période critique et fragile accompagnant le processus de consolidation de la paix pour assurer une reprise de développement et de vivre ensemble », indique le représentant résident du PNUD.
« Nous fondons beaucoup d’espoir sur ce projet » affirme le gouverneur de Ségou. Selon Alassane Traoré « ce projet représente tout pour nous notamment les régions de Mopti et Segou. Ségou représente aujourd’hui l’épicentre de la crise au centre du pays ». Selon lui, les régions du centre sont fréquemment confrontées à des problèmes d’insécurité. « Nous attendons beaucoup de ce projet », conclut-il.
De son coté, le secrétaire permanent estime que de nombreuses activités ont été mises en œuvre au cours de l’année 2020. « L’étude a permis d’équiper de nombreux CSCOM dans les deux régions et former de nombreux cadres », précise-t-il. Boubacar Gaoussou Diarra ajoute que le projet a permis la réalisation de nombreuses enquêtes approfondies sur les problèmes fonciers, la fourniture d’équipements et de matériels sanitaires à plus de 220 centres de santé de Segou et Mopti. « Nous continuons ce matin grâce à ce nouveau plan de travail auquel le PNUD apporte son appui financier et technique », M.Diarra.
Les régions de Mopti et Ségou sont en proie à l’insécurité et aux conflits communautaires depuis plusieurs années. Cette situation a provoqué le déplacement des milliers de personnes, la fermeture des centaines d’écoles et le départ des de l’administration et des services sociaux de base de plusieurs localités. Il faut rappeler que ce projet qui va durer 24 mois, est financé à hauteur de 800 millions de FCFA.