Le Mali a reçu ce vendredi 5 mars ses premières doses de vaccin britannique Astrazeneca. Ces 396 000 doses de vaccin anti-covid ont été réceptionnées par le Président de la Transition, Bah N’Daw. C’est le fruit d’un partenariat entre l’Organisation Mondiale de la santé OMS, Covax et l’Unicef dans le cadre de la distribution équitable des vaccins à l’échelle mondiale. Selon les autorités, le Mali est l’un des premiers pays africains à recevoir ces vaccins. Du coté de l’ordre de médecins du Mali, il indique que des concertations sont en cours pour définir le processus de vaccination.
C’est aux environs de 11 heures 30 min que l’avion transportant les premiers lots de vaccins s’est immobilisé sur le tarmac de l’Aéroport. Selon les autorités, cette livraison est une partie des commandes destinée au Mali avec près de 1, 4 millions de doses d’ici fin mai 2021.
Pour le Premier ministre Moctar Ouane, l’arrivée de ce lot de vaccins est la concrétisation d’une annonce faite par le gouvernement en janvier dernier.
« Notre pays figure parmi les premiers pays africains a être fourni par ce vaccin et il est le premier pays sahelo-saharien. Il s’agit la d’une première étape dans la livraison de quantité plus importante dont le financement est entièrement acquis et qui est en cours de livraison », a déclaré le Premier ministre.
« La vaccination débutera à Bamako, l’épicentre de la pandémie avant de s’étendre à l’intérieur du pays », explique le ministre de la santé et du développement social. Selon Dr. Fanta Siby, les médecins, les personnes âgées et patients atteints de comorbidité seront les premiers sur la liste. « Plus de 8 millions de doses de vaccins ont été commandées par le pays. Ce lot qui vient d’arriver est le début du processus de livraison. Ses premières doses seront administrées au médecins, aux personnes âgées de plus 60 ans et les patients qui souffrent de diabète ou d’hypertension. D’ailleurs l’identification de cette cible a commencé »a t-elle conclue.
L’ordre des médecins du Mali n’a pas souhaité se prononcer sur son adhésion au processus. Ces responsables disent attendre la fin des concertations en cours avec les autorités.