Les prix de certaines denrées de première nécessité ont connu une hausse dans plusieurs localités du pays. En plus de l’huile et du pain, le prix du kilogramme de viande a augmenté de 250 francs CFA, affirment certains consommateurs. Ceux-ci se disent inquiets de cette situation. Les bouchers et exportateurs donnent différentes raisons pour expliquer cette cherté de la viande. Du côté de la Direction Nationale du Commerce et de la Concurrence, ses responsables joints ce jeudi 18 février par Studio Tamani n’ont pas souhaité réagir sur le sujet.
Concernant la viande, les bouchers expliquent cette augmentation du prix par la cherté des bœufs. Ca a commencé, il y a de cela quelques jours. Dans plusieurs marchés du district de Bamako, le prix du kilogramme de viande varie entre 2400 et 2500 francs. À Ségou, c’est le même constat depuis ce jeudi matin sur les marchés. La viande avec os vendu à 2000 francs la semaine dernière est passée a 2400 francs CFA et la viande sans os à 3000 FCFA.
La situation n’est toutefois pas générale dans le pays. A Sikasso, tout comme à Tombouctou par exemple, cette augmentation du prix de la viande n’est pas constatée par les consommateurs.
Au-delà de la viande, l’huile et le pain sont aujourd’hui vendus plus chers qu’avant notamment à Bamako. Dans les zones concernées, des vendeurs estiment que les causes de cette cherté de la viande est due à une élévation de la taxe de dédouanement des produits. Toutefois, selon les bouchers, elle s’explique par la cherté des bœufs.
Du coté des exportateurs de bétails, on impute cette cherté de la viande à la hausse du prix de l’aliment bétail. Selon eux, cette situation découle de la faible production du coton cette année et de l’entretien des animaux qui devient de plus en plus difficile.
Aboubacar Bah, président de la fédération bétail/viande du Mali :