Transition au Mali : la relecture de la feuille de route demandée dans un rapport de la société civile
Image d'illustration

Transition au Mali : la relecture de la feuille de route demandée dans un rapport de la société civile

Engager une lutte implacable contre l’insécurité et organiser le référendum constitutionnel et les élections générales nécessitent une relecture de la feuille de route de la transition. C’est une des conclusions du cinquième rapport alternatif citoyen de la coalition citoyenne de la société civile pour la paix, l’unité et la réconciliation nationale au Mali. Le document a été publié ce jeudi 17 décembre 2020. Le même jour, le centre carter a aussi partagé son huitième rapport sur la mise en œuvre de l’Accord pour la paix. Dans ce texte, l’observateur indépendant du Mali regrette que cinq ans après la signature de cet accord, ses objectifs soient loin d’être atteints.

La coalition citoyenne de la société civile pour la paix, l’unité et la réconciliation nationale au Mali demande la relecture de la feuille de route de la transition, la réduction du nombre d’institutions et la diminution du train de vie des membres du gouvernement. La coalition recommande aussi la révision du code électoral et la réduction du nombre d’organes chargés d’organiser les élections. Ces propositions ont été faites dans son 5ème rapport alternatif citoyen sur la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation. Ce document a été présenté ce jeudi à Bamako. Il analyse les dispositions de l’accord et apporte un diagnostic en vue de faciliter sa mise en œuvre, selon ses auteurs.
Dr Abdoulaye Sall est membre de la coalition citoyenne de la société civile pour la paix, l’unité et réconciliation nationale au Mali :

Télécharger

Le huitième rapport du centre Carter, l’observateur indépendant au Mali, a été aussi rendu public ce jeudi 17 décembre 2020. « Peu » de progrès ont été réalisés en 2020 dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger, souligne le document. Le texte indique aussi que la période de la transition est une « opportunité » pour avancer dans l’application de l’accord. Ce constat est aussi partagé par certains responsables des groupes armés signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation. Pour ces derniers, les propositions du centre Carter sont « une véritable orientation » pour accélérer la mise en œuvre de cet accord.
Mohamed Ousmane Ag Mouhamedoun, secrétaire générale de la CPA, porte-parole des mouvements de l’inclusivité :

Télécharger