Les travaux de la deuxième phase des concertions nationales sur la gestion de la transition se sont poursuivis ce vendredi 11 septembre au CICB. Pour cette deuxième journée, les participants se sont penchés sur la validation de la charte de la transition. Ce document propose les organes devant constituer cette transition, sa durée, mais aussi le profil de la personne qui doit la diriger. Dans certains groupes de travail, les débats ont été parfois houleux.
A l’image de la journée du 10 septembre, cinq commissions ou groupes de travaux ont été mis en place. Objectif : échanger sur ce document de 8 pages et 33 articles. Les débats ont été parfois tendus entre les participants. Certains regrettent d’avoir découvert le document dans la salle et disent n’avoir pas eu le temps de mieux l’analyser.
Pour cette 2ème journée, les travaux ont aussi porté sur la question de la durée de la transition. Certains participants ont souhaité une durée de 12 mois. Temps nécessaire, selon eux, pour « régler les urgences du pays et organiser les élections ». Pour d’autres, ce délai est « insuffisant ». Ils proposent une durée de 2 à 3 ans.
Du profil du président de la transition, il en a été question au cours des travaux d’aujourd’hui 11 septembre. Dans certains groupes de travaux, les discussions ont été parfois tendues. Dans la 3ème commission, les travaux ont dû être suspendus, le temps d’apaiser les tensions. Bref, dans les commissions de travail, les participants restent divisés sur la question de confier la transition à un civil ou un militaire.