Le rétablissement de Ibrahim Boubacar Keïta en tant que Président de la République du Mali a été demandé aujourd’hui par la CEDEAO. Au cours d’une vision conférence, l’organisation sous-régionale a demandé la libération immédiate de IBK et tous les officiels arrêtés. Nous « dénions catégoriquement toute forme de légitimité aux militaires putchistes et exigeons le rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel », ont déclaré les chefs d’Etat de la CEDEAO.
La CÉDÉAO demande des sanctions à l’encontre des putschistes et le rétablissement de l’ex-président Ibrahim Boubacar Keïta dans ses fonctions. « Le temps des prises de pouvoirs par force est révolu » ont déclaré les chefs d’Etat de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest. Ils étaient réunis ce jeudi matin en session extraordinaire sur le renversement du régime IBK au Mali.
Au cours de la visio-conférence, la CÉDÉAO a annoncé l’envoi immédiat d’une délégation de haut niveau à Bamako. L’objectif serait le retour « dans les plus brefs délais, au calme et à une situation institutionnelle normale ».
L’organisation sous-régionale a aussi rappelé la disponibilité de l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan pour un « rapprochement de toutes les positions ».
Il y a quelques jours, le président en exercice de la CÉDÉAO avait rappelé « les efforts diplomatiques intenses déployés par la communauté en vue d’aider le Mali à résoudre la crise sociopolitique ».
Rappelons que dès l’annonce de ce putsch, l’organisation sous-régionale a pris des sanctions contre le Mali. Il s’agit notamment, de la fermeture des frontières et la suspension du pays de tous les organes de décision de la CÉDÉAO.