Une mutinerie à Kati et l’évacuation de différents services publics à Bamako ont été constatés ce matin au Mali. Une situation qui crée la panique dans la capitale malienne et environs jusqu’aux environs de midi. Les habitants de la ville garnison de Kati ont été sommés de rester à la maison. Des troupes militaires en provenance de Kati seraient en route vers Bamako, selon certaines sources.
Ce mardi 18 août dans la matinée, des coups de feu ont été entendus au camp militaire de Kati et au camp des gardes de N’Tomikorobougou. Des magasins d’armement auraient été saccagés à Kati. Toutefois à N’Tomikorobougou, les chefs militaires sont à « l’abri ». C’est ce qu’ont confié des militaires de ce Camp à Studio Tamani.
Jusqu’aux environs de midi, l’accès à la cité ministérielle restait bloquée par des militaires. Le ministre des finances aurait été enlevé par des hommes en uniforme depuis 8h alors qu’il était dans son département. Une information confirmée à Studio Tamani par des agents dudit ministère.
L’arrestation d’autres personnalités et de chefs militaires est également annoncée notamment sur les réseaux sociaux. Mais jusque-là aucune confirmation sur ces arrestations. A Gao, la panique règnerait aussi sur le camp militaire. La hiérarchie aurait demandé aux hommes de rang de ne pas réagir en cas d’intrusion.
Rappelons qu’à la veille de ces événements, le Président de la République avait limogé son aide de camp. A ce stade, aucun motif n’a été avancé par rapport à ce limogeage.