Fin du sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la CEDEAO sur la crise malienne. Les dirigeants des pays membres ont adopté plusieurs résolutions. Ce sommet par visioconférence intervient après trois tentatives de médiation sans succès entre le président IBK et les responsables du M5-RFP, qui exigent sa démission. La CEDEAO menace de sanctions les acteurs qui entraveront ce processus de sortie de crise.
Parmi ces résolutions figure la reprise des élections dans les 31 localités où les résultats ont été contestés. Les autorités maliennes sont invitées à réunir les conditions d’une reprise des élections dans ces circonscriptions. En attendant, l’Assemblée nationale devrait exister avec 116 membres, sur les 147, explique Mahamadou Issoufou, qui a lu ces résolutions de la CEDEAO.
Autres mesures de ce sommet : la reconstitution rapide de la nouvelle Cour constitutionnelle. L’Assemblée nationale est invitée à désigner ses représentants après la démission des 31 membres ci-dessus cités. Quant au président de la République, il est invité par ses pairs à se servir l’article 50 de la Constitution pour mettre en place la nouvelle Cour constitutionnelle.
La conférence des chefs d’Etat de la CEDEAO a recommandé comme solution de sortie de crise la mise en rapide d’un gouvernement d’union nationale, avec la participation du M5-RFP. L’objectif, selon le président en exercice de la CEDEAO, est de permettre à l’opposition d’apporter sa contribution à la résolution des crises que traverse le Mali. La CEDEAO invite ainsi à la mis en œuvre des conclusions issues du Dialogue national inclusif. Ce gouvernement devrait s’atteler à engager les réformes institutionnelles dont le pays a besoin. Mais la CEDEAO insiste sur le choix prioritaire des ministres chargés de la défense, de la justice, de la sécurité intérieure, des finances et des Affaires étrangères
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Quant aux enquêtes sur les évènements des 10, 11 et 12 juillet, la CEDEAO a recommandé que les auteurs soient poursuivis et punis.
Ce sommet de la CEDEAO intervient aussi au moment où le chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé, est pris en otage par des groupes armés non encore identifiés. La conférence des chefs d’Etat a invité les autorités maliennes à intensifier les actions pour sa libération rapide.
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