Le premier tour des législatives se tiendra le 29 mars prochain au Mali. Le Président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, l’a confirmé ce mercredi (25 mars 2020) au cours de son adresse à la nation. Une annonce faite quelques heures après la confirmation de l’enregistrement de deux cas de Coronavirus dans le pays. Face à cette pandémie, un Etat d’urgence sanitaire a été décrété avec un couvre feu sanitaire à partir d’aujourd’hui, de 21h00 à 05h00 du matin.
Les maliens iront aux urnes pour élire leurs députés le 29 mars prochain, comme prévu. Le Président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, l’a confirmé ce mercredi 25 mars au cours de son adresse à la Nation. Cette déclaration intervient quelques heures après la confirmation de deux cas de Coronavirus dans le pays. Un homme et une femme qui étaient entrés au Mali après un voyage en France les 12 et 16 mars dernier. Deux autres cas, ont été également découverts au cours de cette journée du 26 mars. Les deux malades sont une femme de 59 ans récemment rentrée de Paris et ayant séjourné au Burkina et un homme de 42 ans qui n’a effectué aucun voyage récent. Le Mali compte désormais 4 cas de COVID-19
Face à cette pandémie, un état d’urgence sanitaire est décrété au Mali avec un couvre-feu à partir de ce jeudi 26 mars 2020, de 21h00 à 05h00 du matin. Ces décisions du chef de l’État interviennent une semaine après d’autres mesures visant à « prévenir le Coronavirus « . Il s’agit entre autres de la fermeture des écoles, la suspension des vols commerciaux vers les pays affectés ou encore l’interdiction de tout rassemblement de plus de 50 personnes. En revanche, les mosquées restent ouvertes, alors que les églises catholiques et protestantes ont suspendu les messes publiques.
L’adresse d’IBK à la nation est diversement appréciée au sein de la population. Si les un se disent satisfaits par l’instauration du couvre-feu, d’autres en revanche souhaitaient le report des élections législatives et la fermeture des mosquées afin d’éviter la propagation du coronavirus dans le pays.
Ecoutons les réactions de certains habitants de Bamako :