Les activités pour la campagne électorale ont changé de formule dans de nombreuses régions du pays à cause de la menace du COVID-19. Les meetings populaires ont cédé la place à d’autres nouvelles méthodes de campagne prenant en compte les mesures préventives du gouvernement. Cependant à Koutiala, certains candidats continuent de rassembler autour d’eux des centaines de personnes.
A Mopti, le traditionnel meeting ne se tient plus à cause des mesures préventives du coronavirus. Les candidats ont donc changé leur approche. Beaucoup ont opté pour la stratégie du porte-à-porte. Elle consiste à rentrer dans les familles pour échanger avec les électeurs.
Même constat à Bamako où la compagne n’a plus la même ferveur qu’au paravent. Certains responsables politiques ont choisi des causeries débats et des messages radiophoniques. D’autres ont privilégié la démarche porte-à-porte pour expliquer leurs programmes aux militants.
À Koulikoro, la campagne électorale a pris une nouvelle forme. Dans la ville les rassemblements populaires ont été remplacés par des caravanes. Si certains candidats à bord des voitures sonorisées diffusent leurs messages de campagne. D’autres ont misé sur les panneaux publicitaires et les affichages. Selon des témoignages, la population adhère à cette méthode de diffusion de messages. La campagne se poursuit également à Kayes. Ce week-end, beaucoup de candidats se sont rendus dans d’autres communes du cercle pour battre campagne.
Au Nord du pays, à Tombouctou, certains candidats se sont rendus dans les marchés pour entrer en contact avec leurs militants. De l’autre côté, à Gao, des candidats ont opté pour des petits rassemblements d’au moins 50 personnes au niveau de leur Quartier Général (QG) et dans les quartiers.
Par contre, dans la région de Sikasso, précisément à Koutiala, des candidats aux législatives continuent de regrouper des centaines de militants autour d’eux pour la campagne. Selon des sources locales, seul l’aspect hygiène des mesures préventives est pratiqué par endroit.
Au même moment, c’est la formation des présidents de bureau de vote et des assesseurs qui a débuté. Pour les organisateurs, « il s’agit d’assurer le bon déroulement des opérations de vote».
A Banamba, dans la région de Koulikoro, plus d’une centaine des présidents et accesseurs des bureaux de vote ont débuté ce matin (23/03/2020) un atelier de formation sur leur rôle et responsabilités dans les opérations de vote du 29 mars prochain. Organisée par la sous-préfecture de Banamba, la formation s’inscrit, selon les autorités locales, dans le cadre des préparatifs des législatives.
Le même exercice a été organisé à Yanfolila dans la région de Sikasso. Là-bas, le préfet et les sous-préfets ont été formés la semaine dernière. Selon les autorités locales, la formation des présidents de bureaux de vote et leurs assesseurs débute demain mardi ce 24 mars.
Au même moment à Tombouctou, au Nord du pays, la formation des présidents et assesseurs des bureaux de vote des Communes du cercle de Tombouctou a pris fin ce lundi (23/03/2020) dans la localité.
Selon les autorités locales, ce sont 260 présidents et 1036 assesseurs qui seront déployés dans 260 bureaux de vote sur les 168 centres de vote. A noter que la circonscription électorale du cercle de Tombouctou compte plus de 75 mille électeurs, dont 37 mille femmes.