Des opérations de ratissages au Mali et au Niger ont « permis de neutraliser » environ 200 terroristes. Ces opérations menées par les forces Nigériennes et Barkhane se sont déroulées entre la zone dite des trois frontières, Mali-Niger-Burkina Faso. Au même moment dans la région de Mopti, une douzaine de civils ont été tués dans 3 villages de la commune de Ouenkoro, cercle de Bankass, par des hommes armés non identifiés.
Ces opérations ont eu lieu dans la zone dite des trois frontières Mali-Niger-Burkina et dans la région de Mopti. Entre les 14 et 20 février dernier, la Force Barkhane accompagnée des militaires Nigériens et Maliens ont mené conjointement des ratissages.
Selon un communiqué du ministère de la défense nigérienne, au moins « 120 terroristes ont été tués, dont 23 dans le triangle d’Inates-Tongotongo-Tillaoua, le long de la frontière malienne ». « Une trentaine de motos et deux pick-ups des groupes armés terroristes ont été également détruits. De l’armement, des téléphones et du matériel électronique ont été aussi saisis au cours de ces opérations », affirme le document.
La deuxième phase de cette opération de Barkhane a eu lieu dans la région de Mopti les 09 au 17 février dernier. Elle a permis de neutraliser « au moins quatre vingt (80) assaillants, dont des éléments de l’État Islamique au Grand Sahara », précise le directeur de l’information et des relations publiques des armées du Mali.
Par ailleurs, dans la journée du jeudi aux environs de 11h, un engin explosif improvisé a été détecté aux alentours de Boni, dans le cercle de Douentza. Selon des sources locales, les forces armées maliennes en patrouille ont fait sauter la mine. Les mêmes sources indiquent qu’il n’y a eu ni blessé, ni de perte en vie humaine. La détonation a provoqué une panique au sein de la population, rapportent des témoins.
Ces opérations de ratissage sont menées alors que dans la région de Mopti, trois villages de la commune de Ouenkoro, ont été attaqués très tôt le mercredi matin. L’information est donnée par le maire de Ouenkoro, Harouna Sankaré. Selon l’élu, le bilan s’élève à 12 morts, dont une femme et un vieillard de 94 ans. « Les corps seraient par ailleurs jetés dans un puits », précisent des témoins, sans plus de précisions.