Le Premier ministre Boubou Cissé a entamé hier jeudi (29/08/2019) une visite de 4 jours dans la région de Kayes. L’étape de Dièma a été marquée par l’annonce du démarrage des travaux de réhabilitation de la route Kati-Didièni dès la semaine prochaine. Le chef du gouvernement a aussi déclaré que ces travaux dureront six mois. Cette visite intervient quelques jours après la mobilisation de la population contre la dégradation de la route Kayes-Bamako.
C’est lors de la seconde étape de sa tournée, à Dièma que le Premier Ministre Dr Boubou Cissé a annoncé cette nouvelle. « Après avoir constaté moi-même l’état désastreux de la route, je vous informe aujourd’hui que les travaux démarreront la semaine prochaine et prendront fin dans 6 mois au maximum » a déclaré Boubou Cissé. Il s’agit de la route Kati-Didiéni, longue de 160 kilomètres.
« Au regard de l’état de dégradation avancée de cette route, les travaux ne peuvent plus attendre », a-t-il dit. Le Premier ministre a aussi précisé que les travaux « se poursuivront sur les autres axes pour les deux ans à venir ».
Cette tournée du chef du gouvernement accompagné d’une forte délégation par voie terrestre, l’amènera à sillonner plusieurs localités de la région de Kayes. Après les étapes de Diéma et Nioro, la délégation se rendra aujourd’hui vendredi (30/08/2019) à Kayes, ensuite Bafoulabé, Manatali et Kita.
Cette visite de 4 jours intervient 48 heures après la levée de barricades érigées par le Collectif « Sirako » pour dénoncer la dégradation de la route Kayes-Bamako. Le mouvement qui rassemble plusieurs centaines de jeunes avait paralysé, la semaine dernière, différents axes routiers. Plus d’un millier de camions s’étaient retrouvés bloqués à Kati.
Le Collectif SIRAKO de Kayes dit accueillir avec « satisfaction » cette nouvelle relative aux travaux de réhabilitation de la route Kati-Didiéni. Selon son porte-parole, c’est une victoire pour le mouvement. Toutefois, il prévient qu’un comité de suivi sera mis en place pour suivre l’évolution des travaux, avant d’ajouter que l’une de leurs exigences est d’avoir « une route de qualité ».
Yaya Oumar Diarra Porte-Parole du Collectif SIRAKO de Kayes