« Fraude et possession de téléphones » : une soixantaine de candidats exclus du BAC
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« Fraude et possession de téléphones » : une soixantaine de candidats exclus du BAC

Le baccalauréat malien session 2019 se poursuit dans le pays et dans le camp de réfugiés à M’Berra en Mauritanie. Plus de 50 élèves ont été expulsés des salles d’examens à Bamako. Ils ont été pris « en possession de téléphones portables ». Au même moment, plusieurs autres élèves ont été exclus à Tombouctou pour « tricherie ». Quant aux candidats, ils clament « l’indulgence » des autorités.

Le bac 2019 est donc déjà fini pour certains élèves. C’est le cas de certains d’une école à Faladié dans le district de Bamako55 candidats ont été expulsés des salles d’examen. Selon un responsable du centre, qui a requit l’anonymat, ces 55 élèves incriminés se sont introduits dans la salle avec leurs téléphones portables.
Ces élèves disent ne pas se reconnaître dans cette situation. Pour eux, « rentrer dans la salle d’examen avec un téléphone ne saurait être synonyme de fraude ». Ils demandent aux autorités de leur accorder une seconde chance afin de reprendre les épreuves.
A Tombouctou également, des élèves ont été exclus des salles d’examen pour « tricherie ». Au moins une dizaine de candidats ont été surpris avec des sujets corrigés sur eux avant le démarrage des épreuves.
Selon le règlement des examens, toute possession de téléphone dans la salle d’examen par un candidat est un cas de fraude. Et ce règlement affiché devant les centres d’examen stipule que « le candidat est immédiatement expulsé de la salle et suspendu de la session en cours, sans poursuites judiciaires. Un rapport détaillé est ensuite rédigé par le président de centre sur la base du rapport des surveillants ».
Le baccalauréat de 2019 concerne 108.925 candidats. Les épreuves prendront fin demain jeudi.
Pour mieux encadrer les examens de fin d’année au Mali, le département de l’éducation nationale a mis en place certaines mesures. Les contrevenants s’exposeront à des sanctions qui peuvent aller jusqu’à l’expulsion du centre d’examen. Selon les autorités, ces mesures de rigueur ne sont pas négociables.
Écoutons les explications du Secrétaire général du ministère de l’éducation nationale, Kinane Ag Gadeda :

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