Vers la radicalisation du mouvement de grève des enseignements. Un nouveau mouvement d’arrêt de travail de 15 jours a été décrété ce lundi 11 mars. Il intervient quelques jours après l’échec des négociations entre le comité syndical et le gouvernement. L’association des élèves et étudiants a, de son coté, a décrété un mouvement de grève dans les établissements privés. Pour certains, la multiplication des mouvements de grève laisse planer le risque d’une année blanche.
Les classes devraient être fermées jusqu’au 05 avril prochain. Sur les dix points de revendications, trois restent toujours non satisfaits. Il s’agit des primes de logement, le décret d’indemnité des examens et concours et l’accès aux services sociaux de base.
Tout comme l’AEEM, les parents d’élèves sont autant inquiets de cette situation. Certains d’entre eux ne cachent pas leur colère suite aux grèves répétitives des enseignants. A ce rythme, certains observateurs se demandent si l’avenir des enfants n’est pas pris « en otage ».
Selon eux, le risque d’une année blanche est évident. Ces grèves, expliquent-ils, « handicapent le système éducatif malien, et impactent négativement aussi le niveau des étudiants ».
Au même moment, l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) a entamé ce lundi && mars, une grève de 72heures. A travers ce mouvement, ces membres espèrent arrêter les cours dans les écoles privées pour que des mesures adéquates soient prises pour « sauver l’année scolaire ». Ce mouvement, nous explique-t-on vise à « soutenir les enseignants » pour la satisfaction de leurs doléances.
Moussa Niagaly, Secrétaire Générale de l’AEEM :