Une semaine après les violences de Koulogon, le dispositif sécuritaire se renforce dans la zone. Objectif : « sécuriser les populations ». Une brigade de gendarmerie a été installée ce mercredi 9 janvier dans la commune de Diallasago d’où relève le village de Koulogon. Les autorités communales saluent cette mesure qui espèrent-elles permettra de ramener la sécurité.
Cette unité est dirigée par le capitaine Boubacar Goîta. Elle doit mener des patrouilles dans la commune de Diallasago afin de sécuriser les populations. Dotée de plusieurs véhicules et plusieurs dizaines d’hommes, elle sera un renfort considérable pour les forces déployées dans la zone, expliquent les autorités militaires.
« Il fallait installer une unité à Diallassago pour sécuriser les personnes et les biens, au regard surtout de ce qu’on vit par apport à la sécurité et les conflits inter communautaires entre Peulhs et Dogons », explique le capitaine Boubacar Goïta, chef d’escadron de Diallasago. Ces unités vont faire des patrouilles intensives chaque jour, du matin au soir, dit-il, avant d’ajouter que cela va permettre la mobilité des unités sur le terrain. L’officier appelle également les populations à la collaboration avec les forces de sécurité.« Leur collaboration avec les forces de sécurité permet de bien sécuriser les populations et leurs biens », affirme le capitaine Boubacar Goïta. Ces actions devraient permettre le retour sur place des populations qui ont fui les violences, selon lui.
Les autorités communales saluent l’installation de cette brigade dans la commune. Elles assurent les forces de sécurité de leur pleine collaboration. « On ne peut que saluer cette mission de la gendarmerie qui vient aujourd’hui pour la sécurité des populations. Quoi qu’il en soit, on est à sa disposition », a déclaré Amadou Guindo, maire de Diallasago.
Signalons qu’à Koulogon également où les violences ont fait 37 morts la semaine dernière, un poste militaire est en phase d’installation, selon les autorités locales. « Un important dispositif sécurise la zone depuis le 1er janvier dernier », nous rapportent de sources militaires.