Premier jour de travail après la fête de Tabaski, la reprise se fait timidement. Si certains consacrent la matinée aux salutations et « Sambè Sambè » entre les bureaux, d’autres sont totalement absents. Dans plusieurs services privés, le travail est effectif. En revanche, la reprise n’est pas totale dans de nombreux services publics. Certains expliquent cet absentéisme par le fait que beaucoup de travailleurs partent fêter dans leurs villages ou encore parce que la fête n’est pas encore finie.
Il est 11 heures à la Cité Ministérielle, il y a quelques voitures dans la cour, mais les travailleurs ne sont pas tous présents. En ce troisième jour de la fête de Tabaski, la reprise de travail dans ce service public est timide. Les quelques personnes qui sont présentes expliquent ce fait par plusieurs raisons : « hier il y avait des événements dans certaines localités, raisons pour laquelle les gens ne sont pas venus tôt », explique ce travailleur dans un ministère. Pour cet autre, « le lendemain de jours de la fête c’est normal que les gens s’absentent. On ne peut pas avoir tout l’effectif présent parce que c’est après la fête. Plusieurs personnes sont parties fêter dans les régions et dans les cercles ».
Pourtant le constat est différent dans plusieurs services privés, comme les banques, les assurances et les ONG. Dans ces services la reprise est effective. Selon leurs autorités, les employés doivent venir travailler parce qu’aujourd’hui n’est pas férié. Selon Fakoroba Coulibaly, chargé de communication de l’entreprise AGEFAU, tout le monde est venu à son poste chez eux. « Nous sommes payés pour ça », souligne-t-il. Pour lui, très souvent les gens s’absentent quand le lendemain de la fête n’est pas chômé, mais cette année le gouvernement a eu l’amabilité de chômer cette journée.
Toutefois, dans le privé tout comme dans le public, les travailleurs se passent d’abord les traditionnelles salutations de « Sambé Sambé », avant de commencer à travailler. Après la fête, c’est donc place au travail.