Plusieurs localités du nord ont enregistré de fortes pluies cette cette semaine. Ces précipitations ont provoqué des inondations et causé d’importants dégâts matériels. Ces inondations sont selon des spécialistes la conséquence d’une urbanisation incontrôlée des villes.
Des maisons écroulées et plusieurs recoins de la ville impraticables, deux personnes âgées blessées. Le constat était triste à Goundam ce vendredi, après les fortes pluies qui se sont abattues sur la ville. Près de cent millimètres recueillies en une journée. Alors qu’elle ne dispose d’aucun système d’évacuation des eaux de pluies.
Au même moment, à Tonka, une localité située à une trentaine de kilomètres de Goudam, la jeunesse, la notabilité et la mairie se mobilise pour l’évacuation des eaux de pluies à travers des motopompes afin de limiter les dégâts.
A Diré, toujours dans la région de Tombouctou, plus de 50 millimètres ont été recueillies ce vendredi. Des précipitations qui ont provoqué une forte inondation dans la ville. Plus de 400 ménages ont été touchées avec des dégâts matériels importants et des pertes en bétails. Les habitants avaient recours à des pirogues pour se déplacer dans certains quartiers.
La ville d’Ansongo, cette fois-ci dans la région de Gao était également sous les eaux de pluies. Plusieurs maisons se sont effondrées après les fortes précipitations de ce vendredi, estimées à 115 millimètres. Pas de pertes en vie humaine, mais les dégâts sont énormes. Le maire et le commandant de brigade de la gendarmerie appuyés par la jeunesse ont aidé les sinistrés.
La plupart de ces localités touchées par l’inondation, n’ont pas de système d’évacuation d’eau. Les caniveaux vétustes et autres passages d’eau dont elles disposent sont bouchés. Ce qui explique ces inondations selon plusieurs spécialistes de l’urbanisation. Il faut rappeler qu’il y a moins d’une dizaine de jours, plusieurs localités du nord du pays ont connu des cas d’inondation.
Il y a de cela un mois, le service météorologique (Mali Metéo) prédisait des fortes précipitations cette année.