Un jour après le drame causé par l’explosion de mine à Boni faisant plus d’une vingtaine de civils tués, les habitants secoués par cette tragédie reprennent timidement ce vendredi leurs activités.
Selon un élu local, la psychose règne toujours dans tous les villages de la localité sous pression de la menace terroriste. Les populations indignées et révoltées accusent les autorités régionales de non-assistance aux civils en danger.
Réaction d’un élu local :
Les ressortissants de la région de Mopti à Bamako, demande aux autorités de prendre ses responsabilités face à l’insécurité grandissante dans le centre du pays. D’après eux, l’État doit être présent sur l’ensemble du territoire afin d’assurer la libre circulation des populations et de leurs biens.
Abdoulaye Dicko Chargé de Communication de la jeunesse Tabital Pulaku :
Le gouverneur de la région de Mopti condamne fermement ces attaques survenues hier dans le centre du pays. Il a qualifié cet acte de « lâche et barbare ». Il rassure que toutes les mesures sont prises pour garantir la sécurité des populations.
Général Sidy Allassane Touré :