La ville d’Ansongo dans la région de Gao a été le théâtre de plusieurs attaques perpétrées par des hommes armés non identifiés vendredi nuit contre des positions de l’armée malienne. Le bilan provisoire fait état d’un mort et des blessés du côté des assaillants. Des motos abandonnées avec des engins explosifs sur les lieux des attaques ont été récupérés par les soldats.
Les premiers tirs ont été entendus en début de soirée aux environs de 19h au poste de contrôle de l’armée malienne à Seyna, sur la route de Labbézanga au Niger. La force Barkhane est intervenue avec des frappes aériennes.
Après la fuite des assaillants, les soldats maliens ont récupéré une mine anti char, un sac contenant des munitions et des motos.
Au même moment, une autre attaque a visé le poste de contrôle sur la route de Ménaka.
Dans un communiqué, l’armée malienne annonce ce samedi matin, qu’après des opérations de fouille le corps d’un assaillant a été découvert.
Ces attaques se déroulent au moment où, s’achève aujourd’hui dans la localité d’Ansongo la toute première opération de la force G5 sahel. Dénommée Hawbi, « Vache noire » en langue songhoy, elle s’est déroulée dans la zone des trois frontières entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Cette vaste opération de contrôle de zone a réuni 350 soldats du Burkina, 200 soldats nigériens, 200 militaires maliens et 180 militaires de la force Barkhane.
Les autorités locales se disent surprises de ces différentes attaques survenues dans la localité. Elles demandent à la population d’être vigilante et de coopérer avec les forces de l’ordre.
Selon elles, les habitants inquiets, vaquent à ses occupations.
Wali Siriman Cissoko le préfet du cercle d’Ansongo :