La toute première opération conduite par la Force antiterroriste G5 Sahel prend fin le samedi 11 novembre. Dénommée Hawbi, « Vache noire » en langue songhoy, elle se déroule dans la zone des trois frontières entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Cette vaste opération de contrôle de zone a réuni 350 soldats du Burkina, 200 soldats nigériens, 200 militaires maliens et 180 militaires de la force Barkhane.
Débutée le 27 octobre dernier, l’opération Hawbi se termine dans la zone reliant Ansongo au Mali et Dori au Burkina Faso. Elle a mobilisé près de 950 militaires du Mali, du Niger, du Burkina Faso et de la France.Ce mercredi 8 novembre, les différentes forces armées sont parvenues à effectuer leur jonction, dans la zone dite des trois frontières. Toutes les troupes sont coordonnées depuis le poste de commandement de Niamey au Niger. A ce stade, aucun terroriste n’a été arrêté.
Cependant, le ministre nigérien de la défense Kalla Moutari se dit satisfait de cette première opération de la force G5 Sahel.
Pour la force Barkhane la toute première mission de la force G5 sahel annonce déjà des suites prometteuses.
Général Bruno Gibert, commandant de la force française Barkhane
Selon le Général malien Didier Dakouo, commandant de la force G5 sahel, plusieurs enseignements sont à tirés de cette première opération.
Par ailleurs, au Sahel l’aide française au développement va sensiblement augmenter. Cette aide va gonfler de plus d’un tiers . La France alloue actuellement près de 390 milliards de francs CfA à l’appui au développement et plus de 130 milliards de francs CFA supplémentaires viendront donc s’y ajouter. L’enveloppe concernera l’agriculture, l’énergie, l’éducation ou encore la formation professionnelle.