Le chroniqueur Madou Kanté dit « Maréchal » (Madou Ka Journal) a été la cible d’une tentative d’assassinat par des hommes armés non identifiés, dans la nuit de lundi à mardi à Boulkassoumbougou. Selon des témoignages, les faits se sont déroulés quand il rentrait à son domicile.
D’après ces mêmes sources, l’activiste a reçu trois balles dont une logée au niveau de la poitrine. Selon ses médecins, son pronostic vital n’est pas engagé, mais nécessite cependant des soins supplémentaires. Chroniqueur très actif sur Youtub et sur les réseaux sociaux, Maréchal Madou n’épargnait ni les autorités politiques, les leaders religieux et même les artistes.
Le ministre de communication et son homologue de la sécurité se sont rendu à son chevet après les faits pour lui exprimer leur soutien. Les deux membres du gouvernement ont promis de tout mettre en œuvre pour retrouver les auteurs de ce crime afin de les traduire devant la justice.
Témoignage de Boubacar Yalcouyé, porte-parole du Collectif Sauvons la Presse Privée :
Certains observateurs estiment que l’insécurité est de plus en plus grandissante, les activistes « doivent créer des conditions de sécurité pour éviter d’être victimes d’une attaque ». Selon Boubacar Bocoum, politologue spécialiste des questions de sécurité, « l’agression de Madou serait probablement due à un règlement de comptes, vu son statut d’activiste ».
Boubacar Bocoum, politologue, spécialiste des questions de sécurité :