Des individus armés ont attaqué tôt ce matin le camp de l’armée malienne à Nampala dans la région de Ségou. Selon plusieurs sources, les assaillants sont venus à bord de véhicules et sur des motos. L’Alliance nationale pour la sauvegarde de l’identité peulh revendique l’attaque dans un message à Studio Tamani. Au moins 12 militaires maliens ont été tués, une trentaine de blessés et de l’armement militaire emporté, selon un bilan du gouvernement communiqué en fin de journée. Des sources militaires maliennes précisent aussi que « l’armée malienne s’est repliée à Diabaly ».
Selon le responsable du mouvement « Alliance nationale pour la sauvegarde de l’identité peuhle et la restauration de la justice » qui se fait appeler « Sidi Cissé » dit « Bakaye », l’attaque a fait au moins cinq morts parmi les militaires maliens et 3 blessés, dont un grave parmi les assaillants. Difficile de confirmer ce bilan. A la mi-journée, la situation était toujours confuse, et l’Alliance nationale affirme « contrôler » la ville.
Jointes par notre rédaction, les sources militaires maliennes ne confirment pas cette information, ni même le bilan de l’attaque. Mais selon un officier malien, « l’armée s’est repliée à Diabaly » à près de 200 kilomètres de Nampala, toujours dans la région de Ségou. Une source militaire confirme une autre embuscade, sans plus de précisions. Mais l’Alliance nationale pour la sauvegarde de l’identité peuhle ne revendique pas cette 2ème attaque.
« A l’heure actuelle, les combats ont cessé », expliquent certaines sources. Les populations retranchées chez elles. Un renfort quittant Ségou a été envoyé sur les lieux.
Suite à l’attaque de Nampala, le président de la République a convoqué à Koulouba cet après-midi un Conseil restreint de défense. Il a regroupé le Premier ministre, les ministres en charge de la défense, de la sécurité et celui de la communication. A l’issue de ce conseil, le gouvernement a annoncé un bilan de 12 militaires morts, une tentaine de blessés et du matériel militaire emporté.
Une autre attaque contre l’armée malienne s’est produite la semaine dernière dans le cercle de Koro région de Mopti près de la frontière burkinabé. Selon le site mauritanien Alakhbar, un chef jihadiste d’Aqmi aurait été tué au cours des combats. Du nom d’Aboubkar Al-chiguity, le jihadiste serait d’origine mauritanienne. L’information n’a pas été confirmée par l’armée malienne.
Au même moment, l’un des lieutenants de la katiba d’Ansar Eddine du sud, Boubacar Sawadogo arrêté dans la région de Sikasso puis transféré et incarcéré à Bamako par les services de sécurité maliens, pourrait être prochainement extradé vers Ouagadougou. L’extradition de ce burkinabé considéré comme l’auteur de l’attaque de Samorogouan qui avait coûté la vie à 3 gendarmes le 9 octobre 2015, à été demandé par des magistrats et des responsables de sécurité du Burkina Faso.
L’attaque de ce matin à Nampala intervient au moment où l’état d’urgence prend fin après avoir été observé pendant 3 mois sur toute l’étendue du territoire. Cette mesure d’exception, qui a pris fin vendredi, avait pour objectif de lutter contre le terrorisme et de faire face à la recrudescence de l’insécurité. Pour les responsables de la police, la mesure a permis d’effectuer plusieurs opérations de sécurisation, et a produit « des résultats positifs » ayant permis de prévenir d’éventuelles menaces à la paix et à la sécurité.
Jointes par notre rédaction, les sources militaires maliennes ne confirment pas cette information, ni même le bilan de l’attaque. Mais selon un officier malien, « l’armée s’est repliée à Diabaly » à près de 200 kilomètres de Nampala, toujours dans la région de Ségou. Une source militaire confirme une autre embuscade, sans plus de précisions. Mais l’Alliance nationale pour la sauvegarde de l’identité peuhle ne revendique pas cette 2ème attaque.
« A l’heure actuelle, les combats ont cessé », expliquent certaines sources. Les populations retranchées chez elles. Un renfort quittant Ségou a été envoyé sur les lieux.
Suite à l’attaque de Nampala, le président de la République a convoqué à Koulouba cet après-midi un Conseil restreint de défense. Il a regroupé le Premier ministre, les ministres en charge de la défense, de la sécurité et celui de la communication. A l’issue de ce conseil, le gouvernement a annoncé un bilan de 12 militaires morts, une tentaine de blessés et du matériel militaire emporté.
Une autre attaque contre l’armée malienne s’est produite la semaine dernière dans le cercle de Koro région de Mopti près de la frontière burkinabé. Selon le site mauritanien Alakhbar, un chef jihadiste d’Aqmi aurait été tué au cours des combats. Du nom d’Aboubkar Al-chiguity, le jihadiste serait d’origine mauritanienne. L’information n’a pas été confirmée par l’armée malienne.
Au même moment, l’un des lieutenants de la katiba d’Ansar Eddine du sud, Boubacar Sawadogo arrêté dans la région de Sikasso puis transféré et incarcéré à Bamako par les services de sécurité maliens, pourrait être prochainement extradé vers Ouagadougou. L’extradition de ce burkinabé considéré comme l’auteur de l’attaque de Samorogouan qui avait coûté la vie à 3 gendarmes le 9 octobre 2015, à été demandé par des magistrats et des responsables de sécurité du Burkina Faso.
L’attaque de ce matin à Nampala intervient au moment où l’état d’urgence prend fin après avoir été observé pendant 3 mois sur toute l’étendue du territoire. Cette mesure d’exception, qui a pris fin vendredi, avait pour objectif de lutter contre le terrorisme et de faire face à la recrudescence de l’insécurité. Pour les responsables de la police, la mesure a permis d’effectuer plusieurs opérations de sécurisation, et a produit « des résultats positifs » ayant permis de prévenir d’éventuelles menaces à la paix et à la sécurité.
Moussa Ag Infahi Directeur général de la Police Nationale est au micro d’Ibrahima H.Diallo :
« Pendant cette période dite d’exception la police et les forces de sécurité, d’une manière générale, ont mobilisé assez de moyens que ça soit en effectifs, en moyens logistiques pour faire face à la situation. Dans la région seulement du district de Bamako, il y a eu environ 2.136 éléments qui ont été déployés pour les patrouilles et qui ont procédé à l’interpellation de 2.741 personnes, avec la saisie de 2745 engins dont 70 engins à quatre roues, 1210 engins à deux roues. Nous avons aussi repêché, par exemple, sur le fleuve Niger de caches d’armes, nous en avons eu deux roquettes, une lance roquette, un fusil mitrailleur d’assaut 139 cartouches de pistolet automatique russe, des chargeurs vides. Toutes ces armes ont été remises aux spécialistes du Centre de coordination des opérations pour les neutraliser. Les régions aussi sont été concernées. En dehors de Bamako, nous avons déployé 5395, éléments pour toutes les patrouilles ».
« Pendant cette période dite d’exception la police et les forces de sécurité, d’une manière générale, ont mobilisé assez de moyens que ça soit en effectifs, en moyens logistiques pour faire face à la situation. Dans la région seulement du district de Bamako, il y a eu environ 2.136 éléments qui ont été déployés pour les patrouilles et qui ont procédé à l’interpellation de 2.741 personnes, avec la saisie de 2745 engins dont 70 engins à quatre roues, 1210 engins à deux roues. Nous avons aussi repêché, par exemple, sur le fleuve Niger de caches d’armes, nous en avons eu deux roquettes, une lance roquette, un fusil mitrailleur d’assaut 139 cartouches de pistolet automatique russe, des chargeurs vides. Toutes ces armes ont été remises aux spécialistes du Centre de coordination des opérations pour les neutraliser. Les régions aussi sont été concernées. En dehors de Bamako, nous avons déployé 5395, éléments pour toutes les patrouilles ».