La campagne électorale prend fin ce vendredi 27 juillet à minuit. Les 24 candidats sont à pied d’œuvre durant cette dernière journée, pour toucher le maximum de militants et convaincre les indécis. A quelques heures du scrutin la tension reste vive entre le gouvernement et 20 candidats (sur les 24) qui émettent des réserves quant à la fiabilité du fichier électoral, et préviennent contre d’éventuelles fraudes.
C’est la dernière ligne droite ce vendredi pour les candidats à l’élection présidentielle. A quelques heures de la fermeture de la campagne, c’est la ferveur dans tous les QG. Les 24 candidats continuent leurs opérations de séduction un peu partout dans le pays. Des meetings, ou encore des caravanes sont visibles dans presque tout le pays.
Certains candidats comme Mountaga Tall ou encore Modibo Sidibé ont décidé de clôturer leur campagne dans leurs villes natale, respectivement à Ségou et Yanfolila. D’autres en revanche ont décidé de réunir leurs militants pour faire le bilan des trois semaines de campagne.
Pendant ce temps, les contestations sur la fiabilité du fichier électoral continuent. Dans un communiqué 20 candidats en lice au scrutin du 29 juillet ont dénoncé des irrégularités autour du document. Les discussions sur la question sont engagées avec le gouvernement d’ici le jour du vote.
Malgré les contestations, le candidat du principal parti d’opposition Soumaila Cissé se dit « prêt à aller » au scrutin du dimanche.
Soumaila Cissé, candidat à la présidentielle :
De son côté, le gouvernement affirme qu’ « il n’y a jamais eu d’irrégularités » sur le fichier électoral. Il se dit prêt à tout dialogue avec les candidats, pour une élection crédible, transparente et apaisée.
Sidy Diawara, conseiller spécial du Premier ministre :