La Campagne pour la présidentielle malienne a officiellement démarré ce samedi 7 juillet 2018. Vingt-quatre candidats sont prétendants au fauteuil présidentiel. Cette première journée de la campagne a été tranquille. Toutefois, à 20 jours du premier tour de l’élection, prévu le 29 juillet, les affiches sont visibles sur les axes stratégiques de la capitale. Les premiers meetings s’organisent
C’est une première journée timide de la campagne électorale à laquelle on a assistée ce samedi 7 juillet. Pas assez de mouvements dans la capitale, excepté des conférences de presse de certains candidats, et de petites animations organisées dans la ville. Quelques affiches ainsi que des slogans étaient visibles à différents endroits de la capitale.
Même constat à l’intérieur du pays. A part les réunions dans certains QG, aucun mouvement n’a été signalé ce samedi. Au niveau de certains états-majors il s’agissait de faire les derniers réglages, avant de lancer la campagne électorale. Ainsi les choses sérieuses devraient commencer à partir d’aujourd’hui.
Le président sortant, candidat du RPM a lancé officiellement cet après midi sa campagne électorale au stade du 26 mars. Alors que celui de l’URD, chef de file de l’opposition, a donné le coup d’envoi de la sienne sur le boulevard de l’indépendance. Il est considéré comme le challenger principal du président sortant. Rappelons que les 24 candidats en lice ont 21 jours pour convaincre les 8 millions d’électeurs à travers le pays.
La plate-forme »ANTE A BANA » met en garde contre l’utilisation de la carte NINA en plus de la carte d’électeur pour voter. Selon les responsables de la plateforme, cette disposition que prévoit la nouvelle loi électorale pourrait engendrer des problèmes lors des futures échéances électorales. La Plateforme « ANTE A BANA » dénonce d’autres points de la loi électorale. Elle appelle à des élections présidentielles libres et transparentes.
Fomba Ibrahim un des membres de la plate-forme ANTE A BANA
Des associations de la société civile jugent « inopportune » l’élection du 29 juillet prochain. Elles estiment que la situation sécuritaire ne s’y prête pas. Réunies au sein d’une plateforme, elles appellent les Maliens à une prise de responsabilité pour sortir le pays de la crise. Selon elles, un président seul ne doit pas endosser tous les problèmes que vit le Mali.
Hamidou Diallo vice président de la plate forme