Sentiment d’insécurité chez les enseignants et les étudiants au campus universitaire de Badalabougou. Ce, malgré l’opération policière qui a conduit à la saisie d’une importante quantité d’armes à feu et de machettes. Le 19 décembre dernier, des affrontements entre étudiants ont fait au mois un mort et des blessés. Selon l’administration de la Faculté des Sciences Techniques et de Technologies, ce sentiment d’insécurité s’explique par le fait qu’aucune mesure concrète n’a été mise en œuvre depuis ce drame. Les autorités de l’Université exigent des dispositions pour faire face à ces violences.
Après la scène de violence sur le Campus universitaire, les étudiants et autres occupants sont toujours sur le qui-vive. Cet étudiant de la Faculté des Sciences des Techniques et Technologies pointe du doigt « l’irresponsabilité de l’État » à offrir un cadre d’étude sécurisé aux étudiants :
Selon Bernard Sadio, Vice doyen de la Faculté des Sciences Techniques et Technologies, la sérénité n’est pas encore retrouvée. Cependant, des mesures ont été envisagées au niveau du Décanat. L’objectif est d’éradiquer la violence en milieu universitaire :
Le 21 décembre dernier, une opération menée par la police du 4ème Arrondissement a permis de saisir plusieurs quantités d’armes à feu et des machettes sur le Campus de Badalabougou.