La CMA et la Plateforme se sont retrouvés hier à Bamako pour de nouvelles discussions en faveur de la paix. Le respect du cessez-le-feu et des mesures de « stabilisation » de la situation sur le terrain seront au menu des discussions. Les deux mouvements ont initié cette rencontre de 05 jours après la signature de la trêve de 30 jours en début de ce mois afin de trouver des solutions au problème qui les oppose.
Le ministre de la Réconciliation nationale a salué l’initiative et invité « les deux parties à assumer leurs responsabilités et à s’inscrire définitivement dans la voie de la paix ».
Mohamed El Moctar est au micro de nos confrères de l’ORTM :
« C’est au nom de la paix qu’elle a tendu la main à la CMA » affirme un responsable de la Plateforme. Me Harouna Toureh, estime qu’il est temps que « les armes se taisent pour le bonheur de tous ». Il demande l’accompagnement du gouvernement du Mali et de la Communauté internationale à une conjugaison des efforts pour une paix définitive et durable.
Me Harouna Toureh :
Certains analystes pensent que « le fait que ces deux mouvements se retrouvent et s’engagent pour la paix est une bonne chose ». Cependant, ils estiment qu’au-delà des accords entre la Plateforme et la CMA, il revient à l’État « d’assumer ses fonctions régaliennes par sa présence effective sur l’ensemble du territoire ». Pr Aly Tounkara, sociologue et spécialiste des questions de sécurité :
Au même moment, sous la houlette du président malien, président en exercice du G5 sahel, les chefs d’État des cinq pays membre du G5 Sahel sont attendus aujourd’hui au siège de l’ONU. Il s’agit pour Ibrahim Boubacar Kéita et ses homologues du G5 Sahel d’amener la communauté internationale à participer à hauteur de souhait au financement de la force conjointe dont les premiers bataillons doivent être opérationnels d’ici quelques semaines.