Accueil mal organisé, difficulté d’avoir un lit dans nos structures de santé…, c’est en désespoir de cause que les parents qui accompagnent leurs malades retournent chez eux avec peu d’espoir ou d’après certains « la mort dans l’âme ». Cette situation difficile à supporter par les malades et leurs parents est devenue malheureusement monnaie courante dans les hôpitaux maliens, notamment à Bamako.
L’hôpital Gabriel Touré et celui du Point.G à Bamako sont les hôpitaux d’où sortent généralement des usagers non satisfaits, de l’accueil au traitement en passant par l’hospitalisation. C’est ce qui ressort d’une enquête menée par l’Agence nationale d’évaluation des hôpitaux du Mali (ANEH). Les responsables de ce service regrettent que depuis 11 ans aucun hôpital n’a pu atteindre le taux normal de satisfaction des usagers.
Bacary Diallo est conseiller technique au ministère de la Santé et de l’Hygiène publique donne les détails :
En effet, ils sont nombreux les malades qui dénoncent leur mauvaise prise ne charge dans les Centre hospitalo-universitaires même dans les cas d’urgence. Pour eux, cela est dû à la négligence et souvent à la mauvaise formation des médecins.
En plus des tracasseries liées au traitement, les malades regrettent également le manque d’hygiène dans les salles d’hospitalisation, les toilettes et les salles d’accouchement dans tous les centres hospitaliers du pays.
Pour comprendre cette situation préoccupante qui écorne l’image des hôpitaux du Mali, Dr. Youssouf Kassambara, directeur par intérim de l’hôpital régional de Tombouctou, pense que les textes, bien qu’ils existent, sont difficilement mis en application :
En plus de l’application des textes, certains responsables du syndicat de la santé pensent qu’il faut, plus de volonté politique et les hommes bien formés à la tête des structures de santé