Libération de Stephen McGown : « un signe d’Al-Qaïda à s’ouvrir au dialogue »
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Libération de Stephen McGown : « un signe d’Al-Qaïda à s’ouvrir au dialogue »

L’otage sud-africain détenu dans le Sahel par Al-Qaïda au Maghreb islamique a été libéré mardi. L’information a été confirmée par la ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Maite Nkoana-Mashabane, sans plus de détails. Stephen McGown a été enlevé en novembre 2011 à Tombouctou en compagnie de deux autres occidentaux, un Suédois et un Néerlandais.

Pour certains analystes, les circonstances de cette libération peuvent s’expliquer par trois hypothèses. Ils estiment également qu’elle pourrait être un signe d’Al-Qaïda à s’ouvrir au dialogue.
André Bourgéot, chercheur au CNRS de Paris

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Trois autres otages, enlevés au Mali, sont toujours retenus par des groupes jihadistes dans le nord du Mali. Il s’agit d’une française, une suissesse et une colombienne. Après la libération de StephenMC Gown, des questions se posent sur leur sort. Début juillet la branche d’AQMI au Mali a diffusé une vidéo dans laquelle apparaissaient les trois dames.

Dans la vidéo, l’humanitaire française Sophie Pétronin lance un appel au Président français Emmanuel Macron lui demandant de tout faire pour sa libération. Sexagénaire, la Française dirigeait une association d’aide à l’enfance à Gao, lorsqu’elle a été enlevée en décembre 2016.
Quelques mois plus Dtôt, précisément en janvier 2016, Béatrice Stockly, une missionnaire protestante suisse avait, elle aussi, été kidnappée par des hommes armés à Tombouctou. Son rapt a été revendiqué par Alqaida au Maghreb Islamique (AQMI).
Le dernier otage enlevé au Mali et toujours aux mains des jihadistes est la sœur colombienne Gloria Narvaez Argoti. Elle a été kidnappée dans une paroisse à Karangasso, localité située à une quarantaine kilomètres de Koutiala, non loin de la frontière du Burkina Fao.
La religieuse a été également aperçue sur la vidéo diffusée en juillet dernier par Aqmi en compagnie de Sophie Pétronin et de Béatrice Stockly. Deux autres otages étrangers, un Roumain et un Australien enlevés tous deux au Burkina Faso apparaissent aussi dans la même vidéo.