L’Office Malien de l’Habitat chasse les mauvais payeurs. L’opération d’expulsion concerne 358 bénéficiaires repartis sur plusieurs site de logements sociaux.
La vaste opération d’expulsion de mauvais payeurs de logements sociaux a commencé jeudi dernier. Ils sont plus de 358 bénéficiaires des logements sociaux dans le viseur de l’Office Malien de l’Habitat. Ils ont cumulé plus de 52 mois de non payement.
Avant d’arriver à cette ultime phase, les services de l’OMH disent avoir engagé les voies et recours nécessaires pour amener ces personnes à honorer leurs engagements conformément au cahier des charges signé par chaque bénéficiaire.
Leurs contrats ont été résiliés et des procédures sont en cours pour recouvrer les impayés.
Pour l’instant l’expulsion concerne les 750 logements de Yirimadjo, les 740 et les 1180 logements et va s’étendre aux autres sites qui abritent des occupants illicites.
Selon l’OMH, les arriérées d’une année de 21 bénéficiaires équivalent à plus d’un milliard de perte pour l’Etat.
L’Office Malien de l’Habitat (OMH) confirme l’expulsion de certains bénéficiaires de logements sociaux. Selon ces responsables, les personnes concernées ont cumulés plusieurs mois d’arriérées de mensualités en violation du cahier des charges.
Salif Kodio, chef du département administration des logement à l’OMH :
« Il faut rappeler que ce chiffre date du 31 décembre 2016. Il y avait 358 bénéficiaires qui se retrouvaient dans une situation d’impayés chroniques pour lesquels nous avons respecté toutes les étapes avant l’expulsion. Il n’ y a pas seulement Ntabacoro, il y a les 759, les 740 et les 1180 logements. Il faut rappeler qu’il y a 358 sur la liste, mais nous avons pris seulement 21 bénéficiaires qui sont à 12 mois et plus. Tenez-vous bien, ne serait ce que pour ces 21 bénéficiaires, nous sommes à plus de 1 milliards d’impayés. Vraiment c’est regrettable, c’est déplorable. Certains sont à plus de 40 mois et même à 52 mois de non paiement. Nous invitons les bénéficiaires à respecter leurs engagements pour qu’on n’en soit pas là. C’est quand même déplorable de voir ces scènes de désolation ».