Le 27ème sommet Afrique-France se tiendra à Bamako au Mali les 13 et 14 janvier 2017. Pour cette occasion, en plus d’une quarantaine des chefs d’Etat et de gouvernement des pays africains plus 3.000 délégués sont attendus dans la capitale Malienne. A moins de quatre mois de cette grande rencontre diplomatique, le Comité national d’Organisation du Sommet Afrique France a organisé ce matin sa toute première conférence de presse pour faire le point sur le niveau de l’organisation.
Des questions relatives à l’hébergement des délégations, aux transports, aux aspects sécuritaires et aux activités entourant le Sommet ont été particulièrement traitées. Abdallah Coulibaly, Président du Comité national d’organisation est au micro de Idrissa Sako :
« Ce sommet est important surtout pour nous le Mali. Il permet en rassemblant au Mali 60 délégation, 2500 à 3000 personnes, au moins 35 chefs d’Etat. Le patron de l’Union européenne, les patrons du FMI, de la Banque mondiale, du Fonds mondial, le patron de l’Union Africaine et de toutes les institutions qu’on a dans la sous région, donc le sommet est stratégique pour le Mali. Faire le sommet au Mali c’est montrer à la communauté internationale que le Mali est une destination fréquentable. Les investisseurs, lorsqu’ils viennent et investissent, la masse monétaire en circulation augmente et ce sommet permet ça, parce qu’il va permettre d’amener le flux financier au Mali et grâce à ces flux financiers, les hôtels vont travailler, des entreprises vont être créées. Voila pourquoi, il est très important de comprendre que ce sommet est important pour nous et voila pourquoi il est important que chacun de nous se mobilise ».
Pour les organisateurs du sommet, toutes les conditions sont réunies pour accueillir les 35 chefs d’états et leur délégation ainsi que les 3000 participants attendus à Bamako. Le principal défi de la construction et la rénovation des sites d’hébergement des personnalités invitées a été relevé. Selon le directeur national du tourisme et de l’hôtellerie plus de 61 établissements hôteliers bien sécurisés sont déjà disponibles. Sidi Kéita, membre du CNOSAF, chargé de l’hébergement est au micro de Idrissa Sako :
« A la date d’aujourd’hui nous avons suffisamment de chambres sur Bamako qui sont en mesure d’accueillir des chefs d’États et du gouvernement mais aussi d’autres types de participants. En ce qui concerne la capacité d’accueil de la ville de Bamako à ce jour, elle est estimée à 2198 chambres et le nombre d’hôtels sur Bamako toute catégorie confondue est de 61 établissements. Nous avons aussi procéder à une répartition ou peut être jusqu’à une distribution géographique de cette capacité. Plus de la moitié est située dans un rayon de 5 à 10 km du centre international de conférence de Bamako. J’ajoute qu’à ce niveau des dispositions sont prises par les services de sécurité pour une couverture sécuritaire de l’ensemble des infrastructures qui vont accueillir les chefs d’État et leurs délégations ».
Ainsi d’autres dispositions ont été aussi prises selon le chargé de mobilisation pour mettre la jeunesse au cœur de l’organisation du sommet Afrique-France. Selon lui « cette stratégie de mobilisation sociale autour du Sommet consiste à employer plus 4000 jeunes qui vont assainir la capitale par le curage des caniveaux, le pavage des rues, l’aménagement d’espaces verts ». A cela s’ajoute la constitution d’une brigade de vigilance dans les 72 quartiers de Bamako. Gaoussou Haidara est au micro de Idrissa Sako :
« D’abord c’est de mobiliser les jeunes .4000 au tours des emplois jeunes. Nous allons essayer de donner un nouveau visage à notre capitale. Nous allons donc créer 4000 emploies jeunes avec la participation de tous nos partenaires. Ces emplois, 3500 d’entre eux seront consacrés essentiellement à la salubrité et au nettoyage de la ville. Cela va concerner le récurage des caniveaux des collecteurs, cela va concerner le pavage des rues, cela va concerner l’aménagement d’espaces verts, cela va concerner l’aménagement des berges du fleuve Niger. Maintenant nous allons également former 200 brigades de salubrité et de jeunesse et de vigilance avec les 1000 jeunes dans les 72 quartiers de Bamako. Nous allons avec les 400 jeunes que nous avons fini déjà de recruter, nettoyer les rives sur une distance d’à peu près de 20 km ».