Trois soldats français ont été tués hier mardi dans la matinée, dans le nord du pays suite à l’explosion d’une mine que leur blindé a touché. L’information a été communiquée par les services du Président de la République Française, qui dans un premier temps avaient fait état d’un mort et de plusieurs blessés.
Dans un premier temps les autorités militaires françaises ont indiqué que l’explosion avait fait un mort, un soldat engagé dans l’armée en février 2015 au sein du 511e régiment du train d’Auxonne. Ce premier bilan précisait également que trois blessés avaient été transportés à l’hôpital de l’opération Barkhane à Gao pour y être soignés. Quelques heures plus tard un nouveau communiqué de la présidence française annonçait la mort de deux autres militaires des suites de leurs blessures. L’explosion du véhicule à bord duquel les trois soldats avaient pris place, est survenue en tête du convoi de la force Barkhane, non loin de sa destination, la ville de Tessalit. Michel Sabatier, conseiller communication de la Force Barkhane, joint par Sékou Gadjigo:
»Il s’agissait d’un convoi logistique de la force Bakhane qui était parti de Gao pour rejoindre Téssalit au nord du Mali. Et le véhicule de tête de ce convoi, qui a été frappé par une charge explosive et l’affaire s’est produite à proximité de la ville de Téssalit. »
Avec ces trois nouvelles victimes, 17 soldats français sont morts depuis le début de l’intervention française au Mali. Dans un message, le Président Français François Hollande a salué « le courage et la ténacité des soldats français qui poursuivent leur mission aux côtés de l’armée malienne et des forces des Nations Unies pour conforter la souveraineté du Mali et réduire les groupes armés terroristes dont la menace pèse sur l’ensemble des pays du Sahel. »
Une autre mine a explosé hier soir à proximité d’Aguelhoc dans le cercle de Téssalit. Sous l’effet du souffle un civil qui était à bord de la voiture qui a explosé a été tué.