Le programme routier en faveur des régions du nord sera étudié d’ici la fin du mois. Il s’agit là d’un des chapitres de l’accord conclu à Alger qui prévoit l’amélioration des infrastructures des différentes régions du septentrion.
Une réunion de concertation va se tenir à Bamako les 24 et 25 mars prochains. Cette rencontre sera présidée par le premier ministre et interviendra à la veille du forum de Kidal. Les projets qui seront discutés durant ces deux journées ont été présentés lors de la Conférence internationale pour la relance durable du Mali qui s’est tenue à Paris en octobre dernier. Les travaux envisagés concernent la construction de la route Ansongo-Ménaka-Andéramboukane-Frontière du Niger, la réhabilitation de la section Sévaré-Douentza-Hombori, la construction et le bitumage de la route Koro-Douentza, la construction et le bitumage de la route Gao-Bourem, la construction et le bitumage de la route Bourem-Anéfis-Kidal-Frontière Algérienne, la réhabilitation de l’aéroport de Gao, la construction de l’aéroport de Kidal, de Taoudénit, de Tessalit et de Ménaka. La réunion va permettre de rechercher, avec l’appui des partenaires techniques et financiers, les compléments nécessaires à ce programme dont le coût global est estimé à plus de 550.000 milliards de FCFA.
Les élus des régions du nord montrent leur optimisme en faveur de l’organisation d’une concertation sur les infrastructure de transports. Pour eux cette réunion sera une occasion de rechercher les fonds nécessaires pour financer le projet de construction des routes du nord.
Ahmoudène Ag Iknass député élu à Kidal joint au téléphone par Fatoumata Togola:
»Le nord c’est la plus grande partie de ce pays et donc la voirie fait partie des problèmes de développement que connaît le Mali. Surtout dans les régions du nord. Si vous savez les villes entre lesquelles vont passer ces routes là pendant l’hivernage des fois on fait deux à trois mois bloqués, on ne peut même pas se rendre de Kidal à Ménaka. Vous comprendrez l’intérêt que les populations ont à avoir les routes là se réaliser. Normalement les autorités et les élus du nord feront partie de tout ce qui concerne la réalisation de ces voies. Donc le travail a déjà été fait mais ce qui est sûr, toutes ces voies sont tracées déjà dans l’accord de paix. Donc il y a déjà eu des rencontre dans se sens. Moi je pense que ça ne fera que renforcer ce qui est déjà fait. C’est des voies qui ont toujours été sollicitées des années et des années. Maintenant elles ont été prises en charge par l’accord et le gouvernement réaffirme son engagement à les réaliser. Moi je pense que ce n’est pas trop que les gens se rencontrent sur ça. »