Comme tous les mois, le Studio Tamani en partenariat avec la Fondation Ford vous propose un thème en lien avec la femme. Aujourd’hui, le sujet choisi est « L’état de la Césarienne au Mali ». Les spécialistes nous diront, quelle est la situation dans le pays.
Selon des études pratiquées au Mali entre 2012 et 2013, on estime le taux de mortalité néonatale à 46 pour mille en 2006 et à 35 pour mille en 2012.
Le taux de mortalité maternelle, lui, reste élevé. Il passe de 464 pour 100 000 naissances vivantes en 2006 à 368 pour 100 000 naissances
vivantes en 2012. C’est pourquoi, depuis 2005, les accouchements par césarienne sont entièrement pris en charge par l’État malien dans toutes les structures publiques de santé. La prise en charge médicale de la mère commence dès le contact avec une structure de santé. De cette date à nos, ceci a contribué à réduire le taux de mortalité maternelle et néo-natale.
La proportion d’enfants souffrant de retard de croissance était de 38% en 2001, 43% en 2006 et 38,3% en 2012.
Malgré les progrès réalisés, le taux de prévalence contraceptive reste toujours faible : 10,3% en 2012.
Les césariennes programmées par les médecins sont pratiquées dès que le fœtus arrive à terme, entre les 38 et 41e semaines de grossesse.
Nos axes :
- Le point de la mortalité néonatale et de la pratique de la césarienne au Mali;
- Les pathologies liées à l’accouchement au Mali;
- La césarienne est-elle le seul moyen d’atténuation de la mortalité maternelle et néonatale au Mali ?
Nos invités :
- Dr. Mamadou Sima Obstétricien, praticien hospitalier, hôpital du Point G;
- Mahamadou Traoré, point focal National césarienne à la Direction Nationale de la Santé;
- Dr. Kalifa Keita, de la Direction Régionale de la Santé.
Ecoutez l’ intégralité de l’émission Grand Dialogue :
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