Le Forum de la presse d’aujourd’hui, est consacré à trois thèmes comme tous les vendredi : La Déclaration de Politique Générale du premier ministre Modibo Keita
Après s’être illustré comme un homme de consensus lors des pourparlers d’Alger avec sa casquette de représentant spécial du président IBK, Modibo Keita s’est vu promu en janvier 2015 comme premier ministre du Mali. La principale mission qui lui a naturellement été confiée fut le double défi de la paix et de la réconciliation nationale.
Pour lui, la paix dans le Nord du pays est une « condition essentielle au développement et à la sécurité ». Modibo Keita a engagé devant les députés, son gouvernement à lutter contre la criminalité transnationale et à l’avènement d’une véritable convention sur la question. Bref, Modibo
Keita promet une amélioration significative dans plusieurs secteurs.
Le Forum des leaders religieux
lors de cette rencontre, le chef adjoint de la Minusma Arnauld Akodjenou a rappelé aux leaders religieux du Mali, les effectifs de la Minusma déployés sur le terrain pour démontrer que sa présence au Mali est nécessaire, voire indispensable. Parmi ces effectifs, on dénombre 11 000 casques bleus, 1 200 agents de police et 1 100 agents civils dont la moitié est composée des Maliens, a détaillé Arnauld Akodjenou, avant de préciser que la Minusma est présente non seulement dans les zones de combat (Gao, Tombouctou, Kidal), mais aussi à Mopti et Bamako.
Il rappelle aussi que la Minusma a « activement participé au processus de la médiation à Alger » ayant abouti à la signature d’un accord de paix et de réconciliation le 15 mai à Bamako. « Tout le monde est d’accord que nous avons été un membre utile, important de la médiation », a-t-il souligné avec insistance avant de noter que le terme « stabilisation » doit prendre toute son ampleur avec la mise en œuvre de cet accord. « Il y aura certes des difficultés dans la mise en œuvre de cet accord, mais nous devons rester optimistes. Le gouvernement peut compter sur les bons offices de la Minusma », a-t-il assuré.
Les discussions d’Alger et le Gattia à Ménaka
-Bilal ag Acherif, le principal négociateur de la rébellion à dominante touareg, a eu ces mots précis : « La Coordination signera l’accord de paix le 20 Juin prochain ». La Coordination estime que depuis qu’elle a paraphé le texte, certaines questions qui lui posaient problème, et notamment la question des conditions du redéploiement de l’armée reconstituée dans le nord du pays, ont été entendues.
-Mais une autre question a été réglée, celle de Ménaka. Un texte d’accord doit être signé à Alger aujourd’hui. Il met la ville de Ménaka sous contrôle de la Mission des Nations unies au Mali (Minusma). Tous les groupes armés devront donc en sortir. Un représentant de la Coordination affirmait, jeudi, que par conséquent, la CMA s’engageait à cesser ses attaques dans les autres villes du nord du Mali.
Du côté du gouvernement malien, le ministre des affaires étrangères a déclaré que « c’est dans le souci de la mise en œuvre de l’accord de paix et dans l’intérêt exclusif des populations, que Bamako a signé ces documents. Toutefois, selon Abdoulaye Diop « ces deux documents ne peuvent être un additif ou une annexe à l’accord déjà signé le 15 mai ». « Cet accord reste intouchable et la Médiation a garanti cela » a-t-il précisé.
Nos journalistes invités :
- David Dembélé de « Dépêche du Mali »;
- Moussa Magassa du « Journal du Mali.com »;
- Mahamane Cissé, du groupe « Renouveau-FM ».
Forum de la presse, La DPG, Alger et le forum des leaders religieux…
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