Une maison a été détruite en début de semaine à Gao. La manipulation d’une bombe artisanale serait à l’origine des faits. Les occupants de la maison seraient des membres du MUJAO. La police a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de l’explosion.
La bombe a explosé lundi dans une maison située dans le quartier Château de Gao. Elle était occupée par deux personnes. Sous l’effet du souffle il n’est resté que des morceaux de chairs humaine. Le reste de l’explosif et des téléphones portables ont été retrouvés sur les lieux. Selon les premières constatations, la manipulation d’une bombe artisanale semble être à l’origine de l’incident. Selon des sources locales, le site abritait une cellule du Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO), groupe qui a occupé la ville de Gao entre 2012 et 2013, avant d’en être chassé par les troupes françaises. Hier le ministre de l’économie numérique, de l’information et de la communication, Porte-parole du gouvernement a fait le point sur les événements. Selon Choguel Kokalla. Maïga, l’explosion s’est produite vers 15h 30 dans une maison appartenant à un marabout du nom d’Issiaka Alfari qui n’est plus de ce monde. Il a indiqué que les investigations sont en cours pour connaître les causes de l’explosion, identifier les victimes et situer les responsabilités.
Pour le ministre de l’économie numérique, de l’information et de la communication, Porte-parole du gouvernement, les enquêtes se poursuivent pour faire toute la lumière sur ce qui s’est passé à Gao lundi.
« La dite maison était fréquentée régulièrement par des ressortissants du village du marabout qui en effet a été appréhendé au lendemain du déclenchement de l’opération Serval, par les forces armées maliennes. Il a été transféré à Bamako pour des besoins d’enquête. Il était donc détenu, il est tombé malade et depuis quelque temps, il n’est plus de ce monde. C’est important à signaler parce que des rumeurs font croire que c’est des personnes qui ont été libérées ici, qui sont donc allées commettre l’acte dont nous parlons.
Aujourd’hui les investigations sont en cours et le gouvernement avec l’appui de la Minusma vient d’envoyer un robot pour fouiller les décombres parce qu’on ne peut pas prendre le risque de le faire avec des hommes, parce qu’il peut y avoir d’autres explosifs ».