L’Organisation mondiale de la santé a annoncé hier qu’aucun autre cas de fièvre Ebola n’avait pour le moment été détecté au Mali depuis le décès de la fillette de deux ans. Dans sa dernière communication l’OMS se veut rassurante.
Selon l’organisation, les 108 personnes qui ont été en contact avec une fillette décédée il y a dix jours, restent sous surveillance. Toujours selon elle, les services de santé n’ont pas encore retrouvé les 39 personnes qui ont voyagé dans le même autocar que la victime, arrivée de Guinée quatre jours avant son décès. L’OMS estime que les risques de contamination sont très faibles, car il est peu probable que ces personnes aient eu un contact direct avec la fillette. Sa sœur, âgée de cinq ans, était elle aussi fiévreuse. Mais les tests ont montré qu’elle souffre de paludisme, et non du virus Ebola.
Les autres membres de la famille, a précisé le porte parole de l’organisation, sont hospitalisés et ne présentent aucun symptôme de la fièvre hémorragique.
Le depuis le décès de la fillette contaminée, le ministère de la santé a renforcé les capacités de 92 agents de santé, et constituer une équipe d’enterrement pour d’éventuelles victimes de la maladie. Selon les autorités sanitaires, ces mesures visent à améliorer la vigilance dans la prévention de la maladie.
Dr Nouhoum Koné est directeur national adjoint de la santé. Il est au micro de Issa Fakaba Sissoko.
« Le depuis le décès de la petite fille, on n’a pas enregistré de cas confirmé. Le risque est faible ? Je ne peux pas le confirmé en tant que tel, je préfère dire que c’est l’idéal. On sait quand est-ce l’épidémie est déclenchée, mais il est difficile de savoir quand est-ce qu’elle sera maîtrisée. La sensibilisation se poursuit activement au sein de la population.
S’agissant des vaccins, tant que l’OMS ne les a pas homologués, il est difficile de donner une date butoir de la mise sur le marché, encore moins de l’utilisation à grande échelle. C’est un vaccin au stade d’essai clinique. Quand les essais cliniques vont être bouclés et s’ils prouvent que le vaccin est efficace et protège pendant un bon bout de temps, c’est à ce moment que l’OMS décidera de son homologation. C’est à dire la reconnaissance de l’efficacité et l’autorisation de mise sur le marché. Ces étapes ne sont pas encore franchies. Donc si c’est décembre, c’est l’idéal. On attend impatiemment et activement ce vaccin ».