Médecins sans frontières, va plus loin en lançant un cri d’alarme parlant d’une épidémie « qui se répand » et une situation qui « se détériore plus vite que la capacité de l’organisation à y faire face ».
L’organisation constate une totale défaillance des infrastructures jugeant que « si la situation du Libéria n’était pas stabilisée il ne sera pas possible de stabiliser la région ».
Pour MSF « il ne s’agit que de la partie émergée de l’iceberg »
L’ONG a lancé un appel à une coordination internationale renforcée sous la houlette de l’OMS. Pour MSF tous les gouvernements doivent se mobiliser. Il faut le faire maintenant pour « contenir cette épidémie ». Cela va représenter un engagement d’au moins six mois ». MSF constate aussi le développement d’une peur générale dans la région touchée aux frontières de la Guinée, de la Sierra Leone et du Liberia. De son côté l’OMS souligne qu’elle « coordonne une augmentation massive de la réponse internationale ».