Les tensions dans le nord entre groupes armés et la présence de plus en plus perceptible des jihadistes questionnent la perspective du sommet d’Alger dont le démarrage est prévu le 16 juillet prochain.
Sur place des affrontements ont été signalés. Pour l’heure les informations sont difficilement vérifiables et contradictoires.
Des groupes armés sont toujours concentrés dans le nord du Mali entre Gao et Kidal . Leur présence est de plus en plus visible et les accrochages se multiplient . Le gouvernement a condamné ces déploiements mettant en cause les groupes armés du nord sans préciser leur identité et leur nombre. Hier des affrontement ont eu lieu à proximité des localités d’Anéfis et de Tabankort.. Selon des sources locales les accrochages ont opposés des combattants du MNLA et du MAA. Hier le gouvernement, a qualifié de « grave la situation » dans le nord et a appelé la communauté internationale à « assumer toutes ses responsabilités » pour notamment protéger les civils. L’ONU a d’ores et déjà annoncé une enquête pour déterminer ce qu’il s’est passé en dénonçant « une violation caractérisée du cessez-le-feu, une provocation et un très mauvais signal à quelques jours des discussion d’Alger. Les responsables des deux mouvement se renvoient la responsabilité des affrontements. Sur place, des sources sécuritaires proches de la Minusma confirment constatent que les jihadistes sont de plus en plus souvent de retour et s’infiltrent parmi les populations, en fournissant des vivres. Hier avant son départ Hervé Ladsous le secrétaire général adjoint de l’ONU en charge des opérations de maintien de la paix a reconnu sans les nommer la présence « d’autres acteurs dans le nord ».
Pour Doudou Mariko Président de la plate forme CAP MALI pour la paix et la réconciliation, « les affrontements d’hier entre les groupes armés sont simplement des querelles de leadership. Et ne devraient pas compromettre les futures négociations. Toutefois il reconnaît que ce sont des situations peu rassurantes quant à l’aboutissement d’un accord de paix global ».
C’est pas que ça peut compromettre ces négociations mais ça veut dire tout simplement qu’il ya beaucoup de choses a faire pour la sécurité au niveau de ces zones là moi je pense que des querelles de leadership entre ces mouvements ce sont des gens qui normalement devaient être désarmé et si jusqu’à présent ils sont armés a commettre de tels actes, ce n’est pas du tout confiant pour un accord globale de paix au niveau politique nous pensons que ce sont des aspects qu’il faut gérer absolument avant d’arriver a un moment de paix globale.