Près d’une vingtaine d’orpailleurs dont des femmes ont trouvé la mort en moins d’une semaine à Kéniéba. C’était à la suite de l’effondrement des mines artisanales déplorent les autorités locales
Douze morts dont dix femmes, c’est le bilan de l’effondrement d’une mine à Siribaya. Un hameau situé à une vingtaine de kilomètres de la commune rurale de Faléa. dans le cercle de Kéniéba. Ce drame est survenu vendredi 22 avril dans l’après midi dans la localité. Le site s’est écroulé sur une quinzaine de personnes. Seulement, trois sont sorties avec des blessures, indiquent des sources locales qui ajoutent qu’à ce stade leur pronostic vital n’est pas engagé. Ces mêmes sources rapportent qu’il s’agit bien d’un ancien site d’orpaillage abandonné par des Chinois sur lesquels travaillent des hommes et des jeunes dames à la recherche de l’or.
« C’est la première fois qu’une telle tragédie survienne »
Ce bilan macabre s’ajoute à celui de l’effondrement d’une autre mine artisanal situé entre les villages de Keniety et Koffing, dans les communes de Dialafara et Sitakily. Au cours de cet incident du 17 avril dernier, sept personnes ont trouvé la mort sur près de 30 autres dans la mine, au moment des faits.
Des témoins rapportent que c’est la première fois qu’une telle tragédie survienne sur le site de Kéniéty et Koffing. Ils affirment aussi que les causes de cet effondrement ne sont toujours pas connues.
Mettre l’accent sur la sensibilisation
Les autorités locales de Faléa déplorent la mort de ces personnes suite à l’effondrement d’une mine. Toutefois, elles précisent que la sensibilisation constitue le moyen le plus adéquat pour minimiser les risques de l’orpaillage dans la zone. Selon le préfet de la localité, il est, de nos jours, difficile de faire arrêter l’activité de l’orpaillage sur ces sites miniers.
Nouhoum Kamissoko, sous-préfet de l’arrondissement de Faléa