Ce mercredi 13 juillet, neuf personnes ont été assassinées sur le site de Tabarat, à 22 km à l’ouest de la ville de Ménaka. Des témoins indiquent que ces assassinats ont été commis par des hommes armés à bord de véhicules et de motos.
Ces assassinats interviennent deux jours après un sit-in des organisations de la société civile. L’objectif était d’exprimer le ras-le-bol des populations face à cette insécurité. Parmi les victimes, deux enfants de 11 et 14 ans et un vieillard de 89 ans, selon des témoins. Une personne serait disparue, ajoute les mêmes sources. Mais aucune précision n’est donnée à ce stade sur les auteurs. Toutefois, ces actes interviennent quelques semaines après les derniers affrontements entre la coalition Msa-Gatia et les combattants de l’état islamique au grand sahara EIGS.
A noter que, ces assassinats s’ajoutent à celui d’un opérateur économique, il y a moins de trois semaines. Ce dernier a été tué dans sa famille par des hommes armés à Tibincar, toujours à l’ouest de Ménaka.
Des localités « restent sous le contrôle » de groupes armés
Les assassinats ciblés et enlèvements de bétails sont ainsi devenus récurrents dans la région, selon des populations locales. Il y a aussi un déplacement massif des populations d’autres localités de la région vers la commune de Ménaka. Les cercles d’Anderamboukane, d’Inèkar et Tidermène seraient aussi toujours contrôlés par des groupes armés.
Création d’une coordination des associations culturelles et communautaires du Mali
C’est dans ce contexte que la mise en place d’une nouvelle coordination des associations culturelles et communautaires du Mali dénommée CAPEDEM est annoncée. Son objectif serait de rétablir la paix et la cohésion sociale, et de promouvoir le développement du pays et la résilience de ses populations. Cette plate-forme sera officiellement lancée le 11 septembre prochain. Mais déjà ses responsables ont entamé des rencontres avec les autorités du pays pour sa bonne réussite.
Adama Samassekou, porte-parole de la coordination :